Une semaine après avoir été jugée ; l’affaire du mystérieux vol d’or dans la propriété d’un chef d’entreprise domicilié à Moissac a connu son épilogue hier.
Les trois prévenus de vol aggravé par deux circonstances ont été reconnus coupable. Les deux frères ont été condamnés à deux ans de prison ferme et le père à 18 mois de la même peine. Pour lui et un de ses fils le maintien en détention a été prononcé.
Le second, marié avec la belle-fille de l’entrepreneur victime du vol, et qui avait été libéré en novembre 2012, même si la peine d’emprisonnement qui lui reste à faire est plus importante il n’a pas été demandé de délivrance de mandat de dépôt à l’audience. C’était d’ailleurs le seul présent du trio quand le président Alain Birgy entreprit de lire les attendus du verdict.
L’avocate de la partie civile avait réclamé la semaine dernière une somme de 500 000 € de dommages et intérêts pour compenser le préjudice financier de l’«évaporation» de 12 lingots d’or d’un kilo chacun – non poinçonné (en fait l’avocate toulousaine de la partie civile avait pesé le vol d’or à 12,354 kg).
Le tribunal a débouté cette demande. Mais a condamné solidairement le trio à dédommager la société implantée à muret et spécialisée dans la récupération des métaux à hauteur de 250 000€. Le président Birgy estimant que rien, ni aucun document comptable ne précisait qu’il y avait bien 12 kg d’or comme l’avait souligné dans sa plaidoirie Maître Julien Plouton, conseil du principal prévenu à l’encontre de qui 5 années de prison ferme avaient été requis.
« on a retenu qu’il y avait de l’or, mais pas la quantité estimée », précisait le président Birgy qui laissait entendre que les trois condamnés devaient savoir où se trouvait le butin, et qu’en conséquence ils pouvaient donc participer à la réalisation du préjudice demandé pour la société haut-garonnaise.
Sud-Ouest: Moissac : affaire des 12 kg d’or
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