Cour d’assises de la Gironde: braquage du barp

Cour d’assises, 12 novembre 2009

Cinq et dix ans de prison pour les braqueurs.

Ils étaient accusés du vol à main armée du super u du barp.

Ils ont été reconnus coupables et condamnés à dix ans de prison ferme pour jean- paul R., l’homme qui tenait l’arme et Cinq ans pour nicolas R., l’homme qui avait avoué les faits trois ans après.

Au dernier jour des débats sur le vol à main armée du super u du barp, le 2 février 2004, et de l’enlèvement de sa propriétaire véronique l., les jurés n’avaient qu’à entendre les plaidoiries.

L’enquête a été  longue et laborieuse.

Jean-paul r., montré comme l’auteur principal, nie.

Nicolas r. a avoué et oublié les détails.

Demande de clémence

Véronique l., par la voix de me mahé-garat, a fait une différence entre les deux accusés.

« En six ans, nicolas r. a changé. J’espère qu’il reconstruira sa vie », plaidait elle.

En revanche, « jean-paul r. est toujours le même lâche ». Elle a souligné les manques de l’enquête comme l’oubli de la saisie des vidéos surveillance.

Pour l’avocat général michel bréard, « l’affaire est relativement simple, mais les débats désagréables à cause des violences graves et gratuites », rappelant que pour ces faits, la peine peut aller jusqu’à trente ans de réclusion.

Contre nicolas r., il réclamait cinq ans de prison dont la moitié avec sursis, sans mandat de dépôt, eu égard « à son comportement plus humain ».

Pour jean-paul r., « il n’y a pas de preuves, mais des évidences ».

Sur l’intime conviction, il demandait douze ans fermes.

Me julien plouton a plaidé la clémence pour nicolas r. « il a eu le courage de dire les choses. Il remet la procédure sur les rails alors qu’il était libre à cause de circonstances improbables et d’incompétences des enquêteurs. » 

Une voie toute tracée pour me francis delom. « jean-paul r., on essaie de construire sa culpabilité avec des évidences que l’on a mis cinq ans à établir. » et de souligner la litanie des incohérences : porte de sécurité ouverte seule, repérages impossibles, armes fantomatiques et versions multiples du coauteur. Dans ces conditions, me delom réclamait l’acquittement, qu’il n’a pas obtenu.

Source: sud ouest vendredi 13 novembre 2009

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