Dossier Air Cocaïne : Le Cabinet intervient pour l’un des principaux prévenus dans un dossier de trafic international de cocaïne entre la Colombie et l’Europe

JIRS de Bordeaux, 4 au 15 Janvier 2021

Après avoir reçu une note de la DEA américaine (Drug Enforcement Agency), l’OCTRIS sollicitait l’assistance des enquêteurs français sur une enquête diligentée sous l’autorité de la Cour de justice de Floride et visant les activités de plusieurs trafiquants colombiens associés dans un projet d’importation de cocaïne vers la France, plus précisément à Bordeaux, Biarritz et Lacanau.

Une enquête d’envergure et la mise en œuvre de moyens d’investigations colossaux et notamment l’utilisation de plusieurs agents infiltrés permettait de mettre en évidence que plusieurs groupes criminels s’étaient rencontrés pour organiser un envoi groupé de cocaïne vers la France, en utilisant la même logistique déjà utilisée par une précédente équipe de trafiquants fin 2016.

Dans un premier temps, au travers de nombreuses filatures, les enquêteurs observaient qu’un premier convoi test portant sur 90 kilos de cocaïne avait été effectué sur Bordeaux, préalable à d’autres importations en plus grande quantité.

Plusieurs livraisons de cocaïne étaient par la suite organisées dont 10 Kg remis lors d’une réunion à Anglet en Octobre 2017.

En novembre 2017, une nouvelle importation de 982 Kilos était réalisée. Cette dernière était entièrement pilotée par les agents de la DEA et de l’OCTRIS.

300 kilos étaient alors livrés dans une villa à Lacanau. De nombreux protagonistes qui s’étaient transportés sur place en différents convois étaient alors interpellés dont notre client.

Ce dernier était mis en examen des chefs d’importation de stupéfiants en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs et incarcéré.

Après 3 années passées en détention provisoire il était remis en liberté et placé sous contrôle judicaire par la chambre de l’instruction.

Il comparait libre devant la Juridiction Interrégionale Spécialisé de BORDEAUX aux côtés de 23 autres coprévenus aux multiples nationalités (colombienne, cap verdienne, dominicaine, turque, Albanaise, italienne)

Présenté, ce qu’il conteste, comme le responsable d’une filière albanaise implantée en Allemagne et à Lyon mais dont l’information judiciaire n’a jamais établi l’existence, il encourt jusqu’à 10 ans de prison.

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