En mai 2021, la mort de Chahinez, brûlée vive par son ex compagnon fera la une de l’actualité sous l’appellation « féminicide de Mérignac« .
Quelle vision de la femme chez ces hommes qui passent à l’acte ?
Pourquoi leur est-il si insupportable que leurs compagnes puissent s’affranchir de leur contrôle ?
Certains pointent du doigt les effets délétères de la culture « du patriarcat »…
Il est absolument nécessaire qu’une réflexion en profondeur soit menée sur la notion d’égalité entre les sexes.
Tout comme sur les valeurs que nous souhaitons transmettre à nos enfants.
En effet, seul un travail de sensibilisation permettra la réduction drastique du nombre de féminicide en France.
Nous mènerons, à leur côté, le combat pour :
Mais nous veillerons également à ce que la justice retienne la notion de préméditation.
Pour que l’auteur des faits soit confronté à la pleine et entière sa responsabilité de ses actes.
Il s’agit de leur permettre d’obtenir le placement à leur domicile de leurs trois petits-enfants.
Malgré leur arrivée en France il y a plus de 2 mois, ils ne bénéficient que d’un droit de visite médiatisé de quelques heures.
Cette lenteur de la justice ne fait que rajouter de l’incompréhension à leur douleur légitime. Nous espérons néanmoins que les actions menées par le cabinet permettront de faire évoluer rapidement et favorablement la situation.
Par ailleurs, les nombreux dysfonctionnements évoqués dans le rapport de l’Inspection Générale de l’Administration et de l’Inspection Générale de la Justice doivent conduire à une nécessaire amélioration de la prise en charge et de l’accueil des victimes de violences conjugales.
En effet, cette amélioration est essentielle pour permettre de mieux prévenir la réitération de tels actes.
Une meilleure communication et centralisation des données sensibles entre les différents acteurs de la chaîne judiciaire nous apparaît absolument essentielle.
De même, la généralisation des dispositifs de protection, tel que:
nous paraissent être des propositions utiles.
Le recours à des évaluations psychologiques pour tenter de cerner le profil de l’auteur doit être généralisé.
Ces expertises doivent pouvoir servir de guide à la décision pénale.
Que cette décision porte sur une condamnation, un aménagement de peine ou son éventuelle révocation.
Enfin, la géolocalisation des individus les plus mobiles doit être utilisée pour favoriser leur interpellation.
C’est ce qui a cruellement manqué dans ce dossier et aurait pu permettre d’empêcher ce nouveau féminicide.
En effet, en cas de nouveaux faits, l’interpellation rapide de l’auteur est absolument essentielle pour freiner l’escalade de la violence.
Dans cette optique, un travail de sensibilisation et de formation à l’accueil des victimes de violences conjugales au sein des commissariats et gendarmerie doit être effectuée en profondeur.
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