Le procès à huis clos de huit accusés, dont certains n’avaient pas atteint la majorité au moment des faits, va reprendre aujourd’hui, devant la cour d’assises des mineurs de Lot-et-Garonne.
Commencés mardi dernier, les débats de la semaine ont permis d’évoquer les faits de la nuit du 11 au 12 août 2011, quand trois individus encagoulés et armés avaient fait irruption au domicile de cette famille de Couthures-sur-Garonne pour lui extorquer, après avoir commis de nombreuses violences, un peu moins de 50 000 euros.
Place aux experts
Dès aujourd’hui sont attendus les experts psychologues, psychiatres ainsi que les enquêteurs de personnalité. Ces témoignages aideront le jury populaire et les magistrats professionnels à mieux comprendre les personnalités des accusés qu’il est possible de diviser en trois groupes.
Le premier, constitués des trois jeunes (Samir B., Zakaria H. et Rodgy Z.) qui sont entrés dans la maison. Le second, des deux qui ont fourni l’arme et un appui logistique aux trois premiers. Et enfin, ceux auxquels la justice reproche d’avoir joué le rôle de receleur, en profitant, par le biais des agresseurs, de l’argent soustrait.
Les receleurs contestent
De tous les accusés, ces derniers sont les seuls à contester catégoriquement les accusations, expliquant qu’à aucun moment, ils n’avaient eu vent du crime commis pour l’obtention de cet argent.
Cette semaine de débats a aussi sous-entendu que Samir B. avait l’autorité du chef sur tous ces complices. Elle a aussi livré quelques moments forts.
Notamment quand le chef de la famille agressée s’est adressé à cette ribambelle de jeunes filles et garçons, et surtout à ceux qu’ils connaissaient.
Le verdict est attendu jeudi prochain. Rappelons que pour les moins bien placés sur l’échelle des peines, c’est la réclusion criminelle à perpétuité qui est encourue.
Sud-ouest 19/05/2014 – Verdict jeudi pour les accusés d’extorsion
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