Mis en cause par l’ADN

Cour d’assise de la gironde, 30juin/1er juillet 2011:un quinquagénaire jugé pour viol sur la base des analyses.

Le procès de séri grégoire k, pour viol, s’est ouvert à huis clos hier devant les assises de la gironde, présidée par josiane coll.

Le verdict est attendu ce soir. L’homme, défendu par me julien plouton et qui bénéficie à ce stade de la présomption d’innocence, est poursuivi pour le viol d’une jeune femme alors âgée de 28 ans, dans la nuit du 13 au 14 septembre 2008, à bègles. À l’issue d’une soirée très arrosée, où elle avait aussi consommé des médicaments, ne se sentant pas bien, elle avait accepté d’être raccompagnée par deux hommes en voiture. Prétextant des vêtements à récupérer, ils l’ont emmenée dans un appartement et enfermée dans une chambre. La victime a décrit deux individus, de couleur noire âgés de 25 à 30 ans.

Mais des analyses adn ont conduit à l’interpellation de séri grégoire k, qu’elle n’a cependant pas reconnu lors d’une présentation derrière une vitre sans tain. Lors des auditions qui ont suivi son dépôt de plainte, la jeune femme a évoqué la présence de cinq hommes. D’autres traces adn sont effectivement apparues sur ses sous-vêtements, sans pouvoir être identifiées. Celles de séri grégoire k l’ont été ultérieurement à la faveur d’un prélèvement de salive sans lien avec ce dossier.

L’accusé de son côté admet connaître la victime mais nie les faits qui lui sont reprochés. « l’enquête comporte beaucoup de lacunes, déclare me plouton. En dehors de l’adn, aucun élément, ni aucun témoignage, aucune expertise n’abonde en faveur de la culpabilité de mon client. »


Sud-Ouest: Mise en cause par l’ADN

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