
Cabinet Plouton /
Avocat défense des consommateurs
Le Cabinet Plouton s’impose comme un acteur incontournable dans la défense des droits des consommateurs. Alliant expertise juridique pointue et approche stratégique adaptée aux enjeux contemporains, le cabinet intervient sur des contentieux complexes et veille à la conformité réglementaire. Grâce à une veille juridique active et une stratégie offensive en justice, il sécurise vos contrats, anticipe les litiges et obtient des réparations concrètes (annulation de prêts, indemnisation de préjudices corporels, actions collectives). Reconnu devant la Cour de cassation et les juridictions nationales, le cabinet protège avec excellence les intérêts individuels et collectifs, que vous soyez particulier ou professionnel.
Une défense sur mesure pour particuliers et professionnels
Le cabinet Plouton conçoit des stratégies de défense personnalisées en droit de la consommation, adaptées aux spécificités de chaque dossier. Que vous soyez un consommateur particulier ou que vous exerciez en tant que professionnel (auto-entrepreneur, artisan, commerçant, PME), vous pouvez bénéficier des dispositifs protecteurs.
La notion de consommateur et
de non-professionnel
Dans le cadre du droit de la consommation, la protection juridique s’adresse en priorité aux consommateurs particuliers, c’est-à-dire aux personnes physiques agissant à des fins non professionnelles. Le cabinet analyse minutieusement la situation de chaque client pour déterminer sa qualification et ainsi appliquer les dispositions légales appropriées.
Dispositions protectrices étendues aux professionnels dans le cadre du démarchage à domicile
Certaines dispositions du Code de la consommation s’appliquent également aux professionnels, mais principalement pour les contrats conclus dans le cadre du démarchage à domicile. Dans ce contexte, même si vous n’êtes pas un consommateur particulier, vous pouvez bénéficier d’un régime protecteur sous condition de respecter les critères spécifiques prévus par la législation (par exemple, dans le cas de contrats de fourniture de panneaux photovoltaïques ou de photocopieurs).
Sécuriser vos contrats de consommation
Pour prévenir tout litige et protéger vos droits, le Cabinet Plouton intervient sur l’ensemble des aspects contractuels liés à la consommation.
Identifier et écarter les clauses abusives
Le cabinet procède à une analyse minutieuse des conditions générales de vente (CGV) et des contrats standard afin de détecter toute clause potentiellement abusive ou défavorable.
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Analyse des CGV et contrats types : Détection de clauses portant atteinte aux droits du consommateur (conditions de rétractation trop restrictives, garanties insuffisantes, clauses de limitation de responsabilité excessives).
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Actions en nullité ou renégociation : En cas d’identification de clauses abusives, le cabinet engage des procédures judiciaires pour obtenir leur annulation ou négocie leur modification afin de rétablir un équilibre équitable.
Assurer la conformité légale de vos contrats
Pour que vos contrats soient à l’abri de tout litige, il est indispensable qu’ils respectent les exigences légales.
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Vérification des mentions obligatoires : Pour les contrats de démarchage à domicile, le cabinet s’assure que chaque contrat comporte des informations précises telles que la description des produits, le prix unitaire hors taxes et un formulaire de rétractation détachable.
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Respect des obligations d’information et de transparence : Le cabinet vérifie que vos contrats informent correctement les consommateurs de leurs droits et obligations, conformément au Code de la consommation.
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Audit préventif : Un audit complet est réalisé pour identifier d’éventuelles clauses abusives ou manquements avant la signature du contrat, garantissant ainsi une prévention proactive des litiges.
Défendre les intérêts individuels et collectifs
Le Cabinet Plouton s’engage à défendre les droits des consommateurs, qu’ils agissent individuellement ou en groupe.
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Actions groupées : En cas de préjudice partagé (par exemple, arnaques aux panneaux solaires, contrats de leasing abusifs ou crédits à la consommation défavorables), le cabinet lance des actions collectives pour maximiser l’impact de la défense.
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Coordination avec les associations et institutions : Une collaboration étroite avec les associations de consommateurs et partenaires institutionnels permet de renforcer la protection et la visibilité de vos droits.
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Suivi procédural complet : De la recherche d’une solution amiable jusqu’au contentieux, le cabinet assure un suivi rigoureux du dossier afin d’obtenir une indemnisation intégrale.
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Note : Le cabinet peut également mettre en œuvre les garanties légales de conformité imposées aux professionnels dans les deux ans suivant la livraison d’un bien.
Démontrer la responsabilité des fabricants pour produits défectueux
En cas de défaut d’un produit affectant la sécurité ou la conformité, le cabinet Plouton mobilise son expertise pour établir la responsabilité du fabricant et obtenir réparation.
Obtenir réparation des préjudices corporels et matériels
Pour démontrer la défectuosité d’un produit et établir le lien de causalité avec le dommage subi, le cabinet s’appuie sur :
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Expertises et rapports techniques : Analyse approfondie des produits pour vérifier leur conformité aux normes CE et à la Directive européenne 1999/44/CE.
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Demande d’indemnisation globale : Évaluation précise des préjudices subis (dommages corporels, frais médicaux, perte de revenus, dommages matériels et préjudice moral) et formulation d’une demande d’indemnisation complète.
Engager des actions ciblées selon les secteurs
Le cabinet adapte ses actions aux spécificités de chaque secteur :
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Agroalimentaire : Défense des consommateurs victimes de produits alimentaires défectueux ou non conformes.
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Cosmétiques : Intervention en cas de dommages corporels liés à des produits cosmétiques défectueux ou dangereux.
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Équipements électroniques : Recours contre les dysfonctionnements ou vices cachés affectant les appareils électroniques.
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Énergies renouvelables : Spécialisation dans les litiges relatifs aux arnaques aux panneaux solaires et aux contrats de crédit associés.
Soutenir vos démarches d’expertise et de preuve
Pour consolider votre dossier, le cabinet vous accompagne dans toutes les étapes de la constitution de preuves :
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Mise en relation avec des experts agréés : Sélection d’experts dans divers domaines (médecine, technique, finance) pour valider l’existence d’un défaut et évaluer précisément le préjudice subi.
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Pilotage de la stratégie de défense : Définition d’une stratégie adaptée, privilégiant la négociation amiable, les accords transactionnels ou, en cas d’échec, l’engagement de procédures judiciaires.
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Recherche de solutions rapides et efficaces : Exploration de toutes les voies possibles (référé, actions collectives) pour obtenir rapidement réparation.
Contester les pratiques commerciales déloyales et la publicité trompeuse
Le cabinet Plouton intervient pour défendre les consommateurs face aux pratiques commerciales abusives et aux publicités trompeuses.
Mettre fin aux démarchages et ventes abusives
Le cabinet analyse avec soin les contrats issus de démarches commerciales (vente à distance, démarchage téléphonique, porte-à-porte) afin de :
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Identifier les irrégularités et clauses abusives : Repérer les pratiques telles que la vente liée, l’absence d’information sur le droit de rétractation, ou toute méthode commerciale agressive et trompeuse.
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Contester les engagements irréguliers : Engager des actions en justice pour annuler les contrats conclus dans des conditions non conformes et obtenir la restitution des sommes versées.
Défendre vos droits face aux pratiques trompeuses
Fort de son expertise, le cabinet coordonne ses actions avec la DGCCRF et d’autres autorités compétentes pour :
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Négocier amiablement : Dans un premier temps, le cabinet privilégie la négociation et l’envoi de mises en demeure pour résoudre les litiges.
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Engager un contentieux judiciaire : Si nécessaire, des actions judiciaires sont lancées pour faire valoir vos droits, avec pour résultats notables l’annulation de clauses abusives, l’annulation de contrats et la condamnation de professionnels (y compris des banques) à rembourser ou indemniser les consommateurs lésés.
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Reconnaissance institutionnelle : Le cabinet est régulièrement recommandé par des associations de défense des consommateurs et intervient sur l’ensemble du territoire national.
Négocier et sécuriser vos indemnisations
Pour les victimes d’infractions ou de pratiques abusives, le Cabinet Plouton met en œuvre une stratégie complète pour garantir une indemnisation optimale.
Obtenir des provisions pour faire face aux dépenses urgentes
Face à des préjudices tant sur le plan de la santé que des finances (frais médicaux, hospitalisations, perte de revenus, etc.), il est souvent essentiel d’obtenir une avance sur l’indemnisation définitive.
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Intervention rapide : Le cabinet sollicite une provision afin de subvenir rapidement à vos besoins essentiels et de soutenir financièrement votre famille en attendant l’indemnisation complète.
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Domaines couverts : Cette avance peut couvrir les frais de soins médicaux, les traitements indispensables, la compensation d’une perte de revenus et les dépenses quotidiennes critiques.
Maîtriser le recouvrement des indemnités et les négociations avec les compagnies d'assurance
En complément de la négociation de la provision, le cabinet assure un suivi rigoureux de l’ensemble des démarches :
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Actions civiles : L’exercice de l’action civile peut s’effectuer devant la juridiction pénale ou civile, selon le dossier, pour faire valoir vos droits.
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Décision de condamnation et intérêts civils : Suite à une décision de justice, le cabinet veille à la mise en œuvre des intérêts civils afin de couvrir l’intégralité des préjudices.
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Voies d’indemnisation : Le système français offre notamment la possibilité de recourir à la CIVI (Commission d’Indemnisation des Victimes d’Infractions) pour les dommages graves, ou au SARVI (Service d'Aide au Recouvrement des Victimes d'Infractions) lorsque l’auteur est insolvable.
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Négociations avec les assureurs : Fort de plus de 20 ans d’expérience et d’une solide expertise économique et financière (formation de notre fondateur, Julien Plouton, à HEC et en DESS en droit des affaires et fiscalité), le cabinet analyse précisément les bilans et liasses fiscales pour justifier vos pertes et défendre vos intérêts.
Assurer un accompagnement complet jusqu'à la réparation finale
Le suivi ne s’arrête pas à l’obtention d’une provision :
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Suivi régulier et actualisation du dossier : En fonction de l’évolution de votre état de santé ou de vos besoins, le dossier est mis à jour et de nouvelles expertises peuvent être sollicitées.
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Indemnisation intégrale des préjudices : Tous les aspects du dommage – préjudices physiques, psychologiques, économiques et familiaux – sont pris en compte pour une réparation globale.
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Accompagnement humain : Au-delà des aspects juridiques et financiers, le cabinet apporte un soutien personnalisé pour vous permettre d’avancer sereinement vers la reconnaissance de vos droits et l’obtention d’une indemnisation juste.
Je prends rendez-vous
maintenant !
Les rendez-vous sont pris dans les 7 jours. En cas d’urgence, le rendez-vous peut être immédiat et même en dehors des horaires habituels du cabinet.
Horaires d'ouverture Cabinet Plouton
Le cabinet Plouton est ouvert de 9h00 à 19h30, du lundi au vendredi.
Contact téléphonique
05 56 44 35 96
Adresse du cabinet principal
45 Cours d'Alsace-et-Lorraine
33000 Bordeaux
Fonctionnement du cabinet
Nous vous invitons à nous contacter en priorité par le biais du formulaire, en nous laissant vos coordonnées téléphoniques. Un avocat prendra ensuite contact avec vous en fonction de la nature de votre demande.
Foire Aux Questions / Droit du consommateur
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Cas particuliers
Comment protéger ses droits lors d’un litige transfrontalier, notamment lors d’un achat en ligne dans l’Union européenne ?
Pour protéger vos droits lors d’un litige transfrontalier lié à un achat en ligne dans l’Union européenne, il convient de suivre une démarche structurée qui combine vérification précontractuelle, recours amiables et recours officiels. Voici les étapes essentielles :
1. Vérifiez les informations du vendeur et les conditions du contrat
Identité du vendeur : Assurez-vous que le site affiche clairement son nom ou sa dénomination sociale, son adresse géographique, son numéro de téléphone et son adresse électronique.
Conditions générales de vente (CGV) : Lisez attentivement les CGV pour connaître les caractéristiques du produit ou service, le prix, les délais de livraison, les garanties contractuelles, ainsi que vos droits de rétractation et de résiliation.
Clauses abusives : Soyez vigilant aux clauses déséquilibrées, qui sont interdites et contestables en cas de litige.
2. En cas de litige, contactez le fournisseur
Première démarche : Contactez le service clientèle par écrit (idéalement par courrier recommandé avec accusé de réception ou par e-mail) en exposant clairement votre réclamation et en joignant toutes les preuves (captures d’écran, copies des échanges, etc.).
Mise en demeure : Si la réponse n’est pas satisfaisante, envoyez une mise en demeure pour exiger le respect des engagements contractuels.
3. Recours amiables et dispositifs européens
Médiation : Saisissez le médiateur de la consommation ou le médiateur spécifique (par exemple, le Médiateur national de l'énergie pour les litiges liés à la fourniture d’énergie) dont les coordonnées doivent figurer dans les documents contractuels.
Plateforme ODR (Online Dispute Resolution) : L’Union européenne met à disposition un portail pour résoudre les litiges transfrontaliers en ligne, facilitant ainsi un règlement extrajudiciaire.
4. Protection des données personnelles
RGPD : Le vendeur doit respecter le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). Assurez-vous d’être informé de la finalité du traitement de vos données, de leur durée de conservation et de vos droits d’accès, de rectification, d’effacement et d’opposition.
Recours CNIL : En cas de non-respect de vos droits, vous pouvez déposer une plainte auprès de la CNIL.
5. Droits spécifiques en matière de rétractation et de garanties
Droit de rétractation : Dans le cadre d’un achat à distance, vous bénéficiez d’un délai de 14 jours pour vous rétracter, sans pénalité et sans avoir à justifier de motifs. Le vendeur doit vous fournir un formulaire de rétractation.
Garanties légales : En cas de défaut de conformité (garantie légale de conformité ou garantie des vices cachés), vous pouvez demander la réparation, le remplacement ou l’annulation de la vente.
6. Recours supplémentaires
Associations de consommateurs et Centres Européens des Consommateurs (CEC) : Ces organismes peuvent vous conseiller, vous assister dans vos démarches et même défendre vos intérêts dans le cadre d’actions collectives.
Action en justice : En dernier recours, vous pouvez engager une action judiciaire devant la juridiction compétente. Pour les litiges transfrontaliers, des actions de groupe peuvent également être envisagées.
En résumé, pour protéger vos droits lors d’un litige transfrontalier dans l’UE, vérifiez d’abord les informations et les conditions de vente, contactez le vendeur dès que le problème survient et, si nécessaire, faites appel aux médiateurs, aux associations de consommateurs ou engagez une procédure judiciaire. Cette approche vous permettra de faire valoir vos droits et d’obtenir réparation en cas de non-respect des engagements contractuels.
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Contrats litiges
Comment identifier et prouver un manquement à l'exécution d'un contrat (retards, défauts de livraison, etc.) ?
1. Identifier le manquement
Retard de livraison : Vérifiez si le délai prévu dans le contrat (ou, à défaut, le délai légal de 30 jours) est respecté.
Défaut de livraison : Le bien commandé n'est pas livré du tout.
Marchandise non conforme : Le produit livré ne correspond pas aux spécifications contractuelles (qualité, quantité, caractéristiques ou vices cachés).
Malfaçons : Vice qui rend impropre l'usage du bien.
2. Collecter les preuves
Documents contractuels : Conservez le contrat, les bons de commande, factures et bons de livraison (avec réserves en cas de problème).
Supports visuels : Prenez des photos ou vidéos montrant l'état du bien ou les malfaçons.
Constat et témoignages : Un constat d'huissier ou des témoignages peuvent renforcer votre dossier.
Échanges écrits : Gardez tous les emails et courriers échangés avec le professionnel.
3. Mettre en demeure le professionnel
Lettre recommandée : Adressez une mise en demeure par courrier recommandé avec accusé de réception, exposant clairement le manquement et vos demandes (réparation, livraison dans un délai supplémentaire, ou dénonciation du contrat).
4. Recours possibles
Négociation ou médiation : Tentez de résoudre le différend à l'amiable ou par le biais du médiateur de la consommation (dont le professionnel doit vous communiquer les coordonnées).
Action en justice : En dernier recours, saisissez le Tribunal judiciaire. du lieu ou demeure le défendeur ou le lieu de livraison du bien ou d'exécution de la prestation de service.
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Contrats litiges
Quelles sont les démarches à suivre pour contester une clause abusive dans un contrat de vente ou de prestation de services ?
Une clause abusive crée un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties, au détriment du consommateur.
Comment la contester ?
Démarches à suivre
Contact initial :
Envoyez une lettre recommandée avec accusé de réception pour notifier votre réclamation et conservez-en une copie.Mise en demeure :
Si la réponse est insuffisante, adressez une mise en demeure par courrier recommandé en précisant le litige et la réparation attendue.Médiation et associations :
Saisissez le médiateur de la consommation et/ou contactez une association de consommateurs agréée pour obtenir conseil et assistance.Action en justice :
En dernier recours, engagez une procédure judiciaire devant le Tribunal judiciaire ou devant le Tribunal de commerce avec l’aide d’un avocat spécialisé.Saisir la DGCCRF :
Vous pouvez également signaler la clause abusive à la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) qui peut contrôler et sanctionner les pratiques commerciales abusives.
Conséquences potentielles
La clause est réputée non écrite sans affecter la validité du reste du contrat.
Le professionnel peut être contraint de la retirer et, en cas de préjudice, le consommateur peut obtenir des dommages-intérêts.
Il est recommandé de se faire accompagner par un avocat spécialisé ou une association de consommateurs pour protéger vos droits.
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Crédits & finances
Comment contester la validité ou les conditions d'un crédit affecté en cas de manquement de l'établissement prêteur ?
Pour contester la validité ou les conditions d'un crédit affecté en cas de manquement de l'établissement prêteur, il convient d'examiner tant la formation que l'exécution du contrat de crédit. Voici les principaux éléments à vérifier et les démarches à entreprendre :
1. Vérification des obligations précontractuelles
Fiche d'information précontractuelle : Le prêteur doit remettre une fiche complète et conforme, qui permet à l'emprunteur de comparer les offres et d'évaluer l'engagement. L'absence ou l'inexactitude de cette fiche peut entraîner la déchéance du droit aux intérêts.
Offre contractuelle : L'offre doit être rédigée par écrit sur un support durable, remise en autant d'exemplaires que de parties et maintenue pendant au moins 15 jours.
Délai de rétractation : L'emprunteur bénéficie d'un délai de 14 jours calendaires pour se rétracter, délai qui ne commence à courir que si toutes les informations obligatoires ont été fournies.
Vérification de la solvabilité : Le prêteur est tenu de vérifier la solvabilité de l'emprunteur (par exemple, via le fichier FICP) et de recueillir suffisamment d'informations sur ses ressources et charges.
2. Contrôle de l'exécution du contrat principal
Bonne exécution du contrat de vente ou de prestation : Dans un crédit affecté, le déblocage des fonds doit intervenir uniquement après la bonne réalisation du contrat principal. Si le vendeur ne respecte pas ses obligations, le crédit peut être annulé.
Pratiques commerciales trompeuses : Des manquements tels qu'un déblocage anticipé des fonds ou des informations mensongères sur les conditions du crédit peuvent constituer un dol, justifiant l'annulation du contrat.
3. Conséquences des manquements
Nullité du contrat de crédit : En cas de manquements, l'emprunteur peut demander la nullité du contrat devant le tribunal compétent.
Déchéance du droit aux intérêts : Le prêteur peut être privé de son droit aux intérêts, l'emprunteur ne remboursant que le capital.
Dispense ou remboursement : Si la banque débloque les fonds avant l'exécution du contrat principal, elle peut être tenue de renoncer à son droit de remboursement ou de restituer les échéances déjà payées.
Indemnisation : Des dommages et intérêts peuvent être réclamés en réparation du préjudice subi.
4. Démarches de contestation
Contact initial : Informez le prêteur par écrit des manquements constatés et tentez de trouver une solution amiable.
Assistance externe : Saisissez une association de consommateurs ou le médiateur de la consommation, dont les coordonnées doivent être communiquées par le professionnel.
Action judiciaire : En dernier recours, engagez une procédure devant le tribunal d'instance (pour les litiges ≤ 10 000 €) ou devant le tribunal de grande instance (pour des montants supérieurs).
5. Importance des preuves
Conservez tous les documents relatifs au crédit et au contrat principal (offre, contrat, bons de commande, attestations, etc.).
Dans certains cas, il peut être utile de faire constater par un huissier l'état des prestations ou des travaux exécutés.
En résumé, contester la validité ou les conditions d'un crédit affecté requiert de démontrer que le prêteur n'a pas respecté ses obligations légales tant lors de la formation que de l'exécution du contrat. Si ces manquements sont établis, l'emprunteur peut obtenir l'annulation du crédit, la restitution des sommes indûment perçues ou une indemnisation pour le préjudice subi. Pour défendre efficacement vos droits, il est recommandé de vous faire accompagner par un avocat spécialisé ou une association de consommateurs.
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Crédits & finances
Quels sont les indicateurs permettant de détecter un taux d'intérêt abusif ou des frais excessifs sur un crédit à la consommation ?
Pour détecter un taux d'intérêt abusif ou des frais excessifs sur un crédit à la consommation, il est essentiel d'examiner l'ensemble du coût du crédit et de vérifier que les informations obligatoires sont bien respectées. Voici les principaux indicateurs à surveiller :
1. Le TAEG (Taux Annuel Effectif Global)
Définition : Le TAEG représente le coût total du crédit sur une base annuelle, incluant les intérêts, les frais de dossier, les commissions et l'assurance obligatoire.
Importance : Il permet de comparer objectivement les offres de crédit et doit impérativement figurer dans toute publicité.
2. La comparaison avec le taux d'usure
Taux maximal légal : Fixé trimestriellement par la Banque de France, le taux d'usure représente le plafond légal des taux d'intérêt.
Indicateur d'abus : Si le taux proposé dépasse ce plafond, il est considéré comme abusif et illégal.
3. Les frais annexes et l'assurance
Frais additionnels : Vérifiez tous les frais intégrés au coût total du crédit, y compris ceux liés aux assurances.
Transparence de l'assurance : Le coût de l'assurance doit être clairement précisé en taux annuel et en montant total sur la durée du prêt. Il est interdit d'ajuster le taux d'intérêt en fonction du choix de l'assurance.
4. Les informations obligatoires dans la publicité et le contrat
Contenu minimal : Toute offre de crédit doit mentionner de manière lisible le taux débiteur (fixe, variable ou révisable), le montant total du crédit, le TAEG, la durée du contrat, ainsi que le montant des échéances.
Mention légale : La publicité doit inclure la phrase « Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager », afin de rappeler au consommateur ses obligations.
5. Pratiques interdites et exigences d'information
Information complète : Le prêteur doit fournir une fiche d'information précontractuelle détaillée et s'assurer que l'emprunteur comprend bien les modalités du crédit, notamment en vérifiant sa solvabilité via le fichier FICP.
Pratiques abusives : Il est interdit de présenter un crédit sans évaluer la situation financière réelle de l'emprunteur ou de laisser entendre que le crédit améliorera sa situation financière.
6. Remboursement anticipé et gestion des frais
Indemnités : En cas de remboursement anticipé, les indemnités sont encadrées et plafonnées (souvent à 1 % ou 0,5 % du montant remboursé, selon la durée résiduelle du crédit).
Suivi des échéances : En cas de difficultés de remboursement, le prêteur est tenu d'informer l'emprunteur des risques encourus et de fournir des relevés réguliers.
En résumé :
Comparer le TAEG avec le taux d'usure, examiner minutieusement l'ensemble des frais annexes et lire attentivement les informations obligatoires du contrat sont des étapes essentielles pour identifier un crédit potentiellement abusif. En cas de doute, il est conseillé de faire appel à une association de consommateurs ou à un professionnel du droit pour obtenir un avis éclairé.
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Crédits & finances
Quelles sont les étapes pour engager une procédure en cas de surendettement ou de pratiques de recouvrement abusif ?
Face à une situation de surendettement ou à des pratiques de recouvrement abusives, il est important de connaître les démarches à entreprendre pour protéger vos droits. Voici un résumé des étapes clés :
1. En cas de surendettement
Dépôt du dossier :
Constituez un dossier complet (lettre explicative, relevés de dettes, justificatifs de revenus, etc.) et déposez-le gratuitement auprès de la Banque de France (en ligne, par courrier ou en guichet).Examen et recevabilité :
La commission de surendettement étudie votre situation personnelle, familiale et professionnelle, ainsi que vos dettes et votre patrimoine. Si votre dossier est jugé recevable, une suspension des procédures d’exécution (comme les saisies ou expulsions) est immédiatement instaurée, pour une durée maximale d’un an.Orientation du dossier :
La commission définit la solution adaptée :Solution de rétablissement personnel : En cas d'absence de patrimoine, un effacement total ou partiel des dettes peut être imposé.
Liquidation judiciaire : Si vous disposez d’un patrimoine, vos biens peuvent être vendus pour rembourser vos créanciers, avec éventuellement un effacement du solde restant.
Recours et accompagnement :
Si vous contestez la décision de la commission, vous disposez d’un délai de 15 jours pour former un recours devant le juge. Un accompagnement social ou juridique (via des associations de consommateurs, par exemple) est recommandé pour vous aider à gérer la procédure.Délais :
Le traitement complet d’un dossier de surendettement prend généralement entre 4 et 6 mois.
2. En cas de pratiques de recouvrement abusives
Identification du problème :
Vérifiez que les pratiques utilisées par le créancier ou la société de recouvrement respectent les règles en vigueur (première communication écrite détaillée, interdiction des appels répétés ou intimidants, etc.). Ces pratiques peuvent être qualifiées d’agressives ou trompeuses.Démarches amiables :
Commencez par contacter le service clientèle du créancier par courrier recommandé avec accusé de réception, en exposant précisément le litige. Si aucune solution n’est trouvée dans un délai raisonnable (environ deux mois), vous pouvez passer à l’étape suivante.Saisir le médiateur de la consommation :
Le professionnel doit vous fournir les coordonnées du ou des médiateurs compétents. Cette démarche permet souvent de débloquer la situation à l’amiable.Recours auprès des associations et autorités :Associations de consommateurs : Elles peuvent vous conseiller et vous accompagner dans vos démarches, voire vous représenter.
DGCCRF ou DDPP : Vous pouvez signaler les pratiques abusives via l’espace de réclamation en ligne de la DGCCRF ou directement auprès des agents de la Direction départementale de la protection des populations.
Actions judiciaires :
En dernier recours, envisagez de déposer une plainte auprès du procureur de la République ou d’engager une action en justice. Le tribunal d’instance est compétent pour les litiges jusqu’à 10 000 €, tandis que les affaires de montants plus élevés relèvent du tribunal de grande instance. L’aide d’un avocat ou d’un commissaire de justice (consultations gratuites sont parfois disponibles dans les maisons de justice et du droit) peut s’avérer précieuse.
En résumé, que vous soyez confronté à un surendettement ou à des pratiques de recouvrement abusives, il est essentiel de rassembler toutes les preuves (documents, échanges, attestations) et de faire valoir vos droits par le biais de procédures amiables puis, si nécessaire, judiciaires. N’hésitez pas à vous faire accompagner par des associations de consommateurs ou un professionnel du droit pour défendre efficacement vos intérêts.
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Données personnelles
Quels sont mes droits face à l'utilisation abusive ou non autorisée de mes données personnelles ?
Face à une utilisation abusive ou non autorisée de vos données personnelles, le cadre légal vous confère un ensemble de droits pour contrôler, rectifier et, si nécessaire, faire effacer vos informations. Voici un aperçu des droits et des recours à votre disposition :
1. Principes fondamentaux de la protection des données
Légalité et transparence : Vos données doivent être traitées de manière licite, loyale et transparente, en respectant les finalités déterminées et légitimes.
Pertinence et sécurité : Seules les données strictement nécessaires sont collectées et elles doivent être exactes, mises à jour et sécurisées pendant leur conservation.
Ces principes sont encadrés par le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) et la loi « Informatique et Libertés ».
2. Droit à l'information
Vos droits d'information : Vous devez être clairement informé par le responsable du traitement de l'identité de ce dernier, des finalités du traitement, des bases juridiques, de la durée de conservation et des destinataires éventuels de vos données.
Recours : En cas de manquement, vous pouvez saisir la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés).
3. Droit d'accès et de rectification
Accès aux données : Vous avez le droit d'obtenir la confirmation que vos données sont traitées et d'accéder à l'ensemble des informations les concernant (finalité, catégories de données, destinataires, etc.).
Rectification : Vous pouvez demander la correction de toute donnée inexacte ou incomplète, gratuitement.
4. Droit à l'effacement et à la limitation du traitement
Effacement (« droit à l'oubli ») : Dans certains cas, vous pouvez demander l'effacement de vos données, par exemple si elles ne sont plus nécessaires aux finalités du traitement.
Limitation : Vous pouvez également demander que le traitement de vos données soit temporairement limité.
5. Droit d'opposition et retrait du consentement
Opposition : Vous pouvez vous opposer au traitement de vos données pour des motifs légitimes, notamment en cas de prospection commerciale.
Retrait du consentement : Si le traitement est fondé sur votre consentement, vous pouvez le retirer à tout moment sans affecter la légalité du traitement effectué avant le retrait.
6. Droit à la portabilité
Portabilité des données : Vous avez le droit de recevoir vos données dans un format structuré, couramment utilisé et lisible par machine, et de les transférer à un autre organisme.
7. Responsabilités du responsable de traitement et du sous-traitant
Sécurité et garanties : Le responsable du traitement doit mettre en place des mesures techniques et organisationnelles appropriées pour protéger vos données. Le sous-traitant, agissant pour le compte du responsable, doit également garantir la sécurité des données.
8. En cas de violation des données
Notification : En cas de violation (accès non autorisé, perte, altération, etc.), le responsable du traitement est tenu d'en informer la CNIL, et, dans certains cas, vous notifier directement.
Recours : Vous pouvez signaler la violation auprès de la CNIL et demander réparation pour le préjudice subi.
9. Transfert de données hors de l'Union Européenne
Encadrement : Tout transfert de données vers un pays tiers doit être assorti de garanties appropriées afin d'assurer un niveau de protection équivalent à celui exigé par le RGPD.
10. Sanctions
Le non-respect des dispositions du RGPD peut entraîner des sanctions financières importantes ainsi que des mesures correctives, telles que l'interdiction du traitement.
En résumé, vous disposez de droits étendus pour contrôler l'utilisation de vos données personnelles. En cas d'abus, vous pouvez contacter le responsable du traitement pour exercer vos droits (accès, rectification, effacement, opposition, portabilité) et, si nécessaire, saisir la CNIL pour faire respecter la loi. Conservez toujours les preuves de vos échanges et démarches afin de mieux défendre vos droits en cas de litige.
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2012 > 2025
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Annulation d’un contrat de pompe à chaleur et victoire en droit de la consommation

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Annulation d’un contrat de panneaux photovoltaïques pour défaut d’information sur le droit de rétractation

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2 nov. 2025
Arnaque à la location de photocopieur : deux décisions de la Cour d’appel de Bordeaux sanctionnent des contrats abusifs

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16 août 2024
Panneaux solaires et photovoltaïques : la Cour de cassation valide notre argumentation dans l'intérêt des consommateurs emprunteurs

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Locations financières de photocopieurs : plus de 100 000€ d'indemnités récupérées/économisées par nos clients.

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Vente d'une maison infestée par les termites : 90 000 € de dommages et intérêts pour l'acheteur

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Achat de véhicules étrangers sur internet - Escroquerie en bande organisée : Le Cabinet lance une série de plaintes pénales pour un collectif de victimes

Défense des consommateurs
12 janv. 2022
Prêt d’argent entre concubins sans reconnaissance de dette : le Tribunal judiciaire retient l’impossibilité matérielle ou morale de se procurer un écrit

Défense des consommateurs
12 janv. 2022
LOCAM – Nullité du contrat de location financière d’un photocopieur

Défense des consommateurs
3 juin 2021
Arnaque aux panneaux solaires: nullité du contrat FUTURA INTERNATIONAL et du prêt DOMOFINANCE

Défense des consommateurs
6 avr. 2021
Défense des consommateurs et arnaque panneaux photovoltaïques : nullité du contrat FRANCE ELEC INDUSTRIE et du prêt COFIDIS. 10 000 € d'économie pour notre cliente !

Défense des consommateurs
30 nov. 2020
Défense des consommateurs - panneaux solaires- photovoltaïque : Nullité du contrat SOLEECO et du prêt de la BNP PARIBAS. Indemnisation de plus de 45 000 € pour nos clients

Défense des consommateurs
24 nov. 2020
ECOArnaque aux panneaux photovoltaïques: ECO ENVIRONNEMENT et FRANFINANCE condamnées à rembourser plus de 22 000 €

Défense des consommateurs
14 mai 2020
Abandon de chantier par un entrepreneur: indemnisation de plus de 25 000 € pour le client

Défense des consommateurs
6 nov. 2019
Nullité d'un contrat de vente de panneaux solaires : le Cabinet fait réaliser à ses clients une économie de plus de 30 000 euros

Défense des consommateurs
30 oct. 2019
Affaire IDEAL ENR : condamnation exemplaire pour pratiques commerciales trompeuses et abus de faiblesse

Défense des consommateurs
25 oct. 2019
Photovoltaïque - Nullité des bons de commande - Faute de la Banque : FRANCE CLIMAT et BNP PARIBAS PERSONAL FINANCE condamnées a verser à nos clients prés de 40 000 € de dommages et intérêts

Défense des consommateurs
10 oct. 2019