top of page
Droit des assurances particuler et professionnel - Avocat Julien Plouton

Cabinet Plouton /

Avocat droit des assurances
particuliers et professionnels

Le cabinet Plouton, fort de son expertise en droit des assurances, accompagne ses clients, particuliers et professionnels, dans toutes les étapes d'un sinistre, de la déclaration à l'indemnisation. En analysant méticuleusement les contrats d'assurance et en s'appuyant sur les dispositions légales applicables, le cabinet défend les droits de ses clients face aux pratiques abusives des assureurs, telles que les clauses illicites ou le défaut de conseil des courtiers.

Assistance en Cas de Sinistres Majeurs 

Le cabinet Plouton, fort de son expertise reconnue en droit des assurances, met à votre disposition son savoir-faire pour vous accompagner dans la gestion de sinistres majeurs et l'obtention d'une indemnisation maximale. Qu'il s'agisse d'incendies, d'inondations, de vols ou de dommages industriels, l'équipe d'avocats spécialisés du cabinet Plouton est là pour défendre vos intérêts face aux compagnies d'assurance et vous garantir la meilleure issue possible.

Gestion des Sinistres Complexes (Incendies, Inondations, Vols)

Incendies

  • Application de l’art. L125-1 du Code des assurances (catastrophes naturelles) : Le cabinet Plouton vous assiste dans la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, en s'appuyant sur l'article L125-1 du Code des assurances et en vous aidant à rassembler les éléments de preuve nécessaires pour démontrer l'impact du sinistre sur votre activité.

  • Négociation des pertes d’exploitation et frais de décontamination (expertise comptable Art. 1478 CPC) : Face aux conséquences financières d'un incendie, le cabinet Plouton négocie avec votre assureur la prise en charge des pertes d'exploitation et des frais de décontamination. Le cabinet se base notamment sur l'expertise comptable et sur l'article 1478 du Code de Procédure Civile pour obtenir une indemnisation juste et complète, couvrant la totalité de vos préjudices.

Inondations/ Sécheresse/ Tempêtes :

  • Reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (Arrêté interministériel requis) : Le cabinet Plouton vous aide à obtenir la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle suite à une inondation. Cette démarche nécessite un arrêté interministériel, et le cabinet vous accompagne dans la constitution de votre dossier et la défense de vos droits auprès des autorités compétentes.
     

  • Contestation des franchises abusives (Art. L121-4 Code assurances) : Le cabinet Plouton analyse les clauses de votre contrat d'assurance et conteste les franchises abusives appliquées par l'assureur en cas d'inondation. L'article L121-4 du Code des assurances est mobilisé pour garantir le respect de vos droits et la limitation des franchises à un niveau raisonnable.

Vols/dommages industriels

  • Couverture des stocks et matériel via garantie « Tous Risques » (Art. L113-1) : Le cabinet Plouton vérifie que votre contrat d'assurance couvre bien les vols et les dommages industriels, notamment via la garantie "Tous Risques" prévue à l'article L113-1 du Code des assurances.

  • Recours contre les exclusions pour défaut d’alarme (Jurisprudence CA Paris, 2021) : En cas de vol ou de dommages industriels, l'assureur peut tenter d'exclure la garantie en raison d'un défaut d'alarme. Le cabinet Plouton s'appuie sur la jurisprudence récente, notamment celle de la Cour d'Appel de Paris en 2021, pour contester ces exclusions et faire valoir vos droits à indemnisation.

Approche humaine et réactive

Le cabinet Plouton met en œuvre des procédures spécifiques pour défendre au mieux les intérêts de ses clients professionnels :

  • Avances sur indemnisation (référé-provision Art. 809 CPC) : En cas de sinistre majeur impactant l'activité d'une entreprise, le cabinet Plouton peut solliciter une avance sur indemnisation auprès de la compagnie d'assurance via une procédure de référé-provision. Cette procédure, encadrée par l'article 809 du Code de Procédure Civile, permet d'obtenir rapidement des fonds pour faire face aux premières difficultés financières et relancer l'activité.
     

  • Sauvegarde des preuves : constats d’huissiers, rapports de pompiers (Art. 145 CPC) : La sauvegarde des preuves est essentielle pour obtenir une indemnisation complète et juste. Le cabinet Plouton met en œuvre tous les moyens nécessaires pour préserver les éléments de preuve du sinistre, notamment par le biais de constats d'huissiers et de rapports de pompiers. L'article 145 du Code de Procédure Civile permet de solliciter des mesures d'instruction pour conserver ou établir la preuve de faits importants pour la résolution du litige.

Indemnisation des Pertes d’Exploitation

Analyse Contractuelle et Recours

Stratégies pour les Entreprises

Le cabinet Plouton s'appuie sur une analyse approfondie de votre contrat d'assurance et sur les dispositions légales applicables pour maximiser vos chances d'indemnisation :

  • Vérification des clauses de continuité d’activité (Art. 1218 Code civil – force majeure) : Le cabinet analyse les clauses de votre contrat d'assurance relatives à la continuité d'activité et à la force majeure, en s'appuyant sur l'article 1218 du Code civil. Cette analyse permet de déterminer l'étendue de la couverture offerte par votre assurance en cas de sinistre et de vérifier si l'événement peut être considéré comme un cas de force majeure.
     

  •  Le cabinet Plouton calcule précisément l'ensemble des pertes subies suite au sinistre, en prenant en compte le chiffre d'affaires perdu, les frais fixes, les coûts de relocalisation, et tous les autres préjudices financiers liés à l'interruption de votre activité. Une méthode de calcul rigoureuse, comme la méthode ABC*, est utilisée pour garantir la fiabilité et la précision des estimations.

Le cabinet Plouton met en place des stratégies spécifiques pour accompagner les entreprises confrontées à des difficultés suite à un sinistre :

  • Négociation de délais de paiement avec créanciers (Accords de moratoire) : Le cabinet Plouton intervient auprès de vos créanciers afin de négocier des délais de paiement et de mettre en place des accords de moratoire. Ces accords permettent de reporter le paiement des dettes et de soulager la trésorerie de l'entreprise pendant la période de reconstruction.

  • Actions en responsabilité contre les tiers (ex. fournisseur défaillant Art. 1240 Code civil) : Si le sinistre est la conséquence d'une faute commise par un tiers, comme un fournisseur défaillant, le cabinet Plouton engage des actions en responsabilité pour obtenir la réparation du préjudice subi. L'article 1240 du Code civil est mobilisé pour établir la responsabilité du tiers et obtenir des dommages et intérêts. Le cabinet s'appuie sur une analyse approfondie des circonstances du sinistre et sur les preuves disponibles pour démontrer la faute du tiers et le lien de causalité avec le préjudice de l'entreprise.

Contentieux contractuels et garantie des vices cachés

 Lutte contre les Pratiques Abusives des Assureurs

Le cabinet Plouton s'engage à lutter contre les pratiques abusives des assureurs et à faire respecter vos droits en cas de litige :

  • Clauses illicites : Exclusions non signalées (Art. L112-4 Code assurances) : Le cabinet Plouton analyse attentivement les clauses de votre contrat d'assurance et détecte les clauses illicites, notamment les exclusions de garantie non signalées de manière claire et précise. L'article L112-4 du Code des assurances impose à l'assureur de vous informer de manière précise des exclusions de garantie. Le cabinet Plouton s'appuie sur cet article pour contester les exclusions abusives et obtenir la prise en charge de votre sinistre.
     

  • Défaut de conseil des courtiers (Art. L520-1 Code des assurances) : Le cabinet Plouton vous assiste en cas de défaut de conseil de la part de votre courtier en assurances. L'article L520-1 du Code des assurances encadre la relation entre les entreprises d'assurance et leurs agents généraux, et le cabinet Plouton s'appuie sur cet article pour engager la responsabilité du courtier en cas de manquement à son devoir de conseil.

Contentieux dans les contrats civils et commerciaux

Parce qu’il ne résulte pas uniquement d’un écrit, le contrat est omniprésent. L’emprise du droit contractuel a vocation à s’étendre à tous les domaines. Nous sommes tous liés dans notre vie quotidienne, professionnelle, sociale, ou associative, par une multitude de contrats. Or, parfois, nous n’en avons pas négocié les termes. Nous ne les avons peut-être jamais lus. Et nous en découvrirons les subtilités parfois trop tard, notamment en cas de litige.

Or, le contrat se définit comme un acte de prévision par lequel les parties, cocontractantes, décident d’organiser leur(s) relation(s) future(s). C’est la loi des parties à laquelle se réfèrera le juge en cas de litige.

Notre cabinet vous accompagnera pour la négociation et la rédaction de vos contrats civils et commerciaux et vous aidera en analysant les actions contentieuses envisageables.

Elles vont de l’assignation en référé (pour un recouvrement de créance par exemple), ou en exécution forcée à la demande de résiliation judiciaire du contrat, en passant par l’action en responsabilité contractuelle qui tend à obtenir des dommages intérêts.

Action en garantie contre les vices cachés

Le Cabinet Plouton vous accompagne dans l’action en garantie contre les vices cachés (Art. 1641 du Code civil), que vous soyez particulier ou professionnel. Lorsqu'un défaut caché affecte un bien acquis (immobilier, industriel ou véhicule), une action rapide est essentielle pour protéger vos droits.

Identification et preuve des vices cachés

Le Cabinet Plouton identifie précisément les défauts qui rendent votre bien impropre à l’usage prévu ou diminuent sensiblement sa valeur. En s’appuyant sur l’article 1641 du Code civil, nous collectons rigoureusement les preuves (expertise amiable ou judiciaire, rapports techniques, constats d’huissiers) démontrant l'existence du vice et son antériorité à la vente.

Actions en justice adaptées

Selon vos objectifs et la gravité du vice, deux actions principales peuvent être engagées :

  • Action rédhibitoire (Art. 1644 du Code civil) : annulation de la vente avec restitution du bien au vendeur et remboursement intégral du prix.

  • Action estimatoire : conservation du bien avec réduction du prix proportionnelle à la diminution de sa valeur réelle.

Expertise judiciaire et négociation amiable

Le Cabinet Plouton organise rapidement une expertise judiciaire pour évaluer précisément la nature et l’étendue du vice, tout en conservant les preuves nécessaires. Nous privilégions également les négociations amiables afin de résoudre efficacement le différend en évitant des procédures judiciaires longues et coûteuses.

Protection contre les exclusions abusives

Grâce à notre expertise en droit des assurances et des contrats, nous contestons toute exclusion abusive de garantie introduite par l'assureur ou le vendeur, notamment les clauses de renonciation au recours en garantie.

Cas particulier des véhicules

Lors de l'achat d'un véhicule, les vices cachés sont des défauts graves, non apparents à l’achat, et antérieurs à la vente, rendant le véhicule impropre à son usage ou réduisant significativement sa valeur. Vous disposez d’un délai de deux ans à compter de la découverte du défaut pour agir en justice. Les recours possibles incluent l'annulation de la vente avec restitution du véhicule et remboursement du prix, ou la conservation du véhicule avec réduction du prix d’achat.

Je prends rendez-vous
maintenant !

Les rendez-vous sont pris dans les 7 jours. En cas d’urgence, le rendez-vous peut être immédiat et même en dehors des horaires habituels du cabinet.

Horaires d'ouverture Cabinet Plouton

Le cabinet Plouton est ouvert de 9h00 à 19h30, du lundi au vendredi.

Contact téléphonique

05 56 44 35 96

Adresse du cabinet principal

45 Cours d'Alsace-et-Lorraine
33000 Bordeaux

Fonctionnement du cabinet

Nous vous invitons à nous contacter en priorité par le biais du formulaire, en nous laissant vos coordonnées téléphoniques. Un avocat prendra ensuite contact avec vous en fonction de la nature de votre demande.

Objet de ma demande

Ignorez si incertain.

Foire Aux Questions / Droit des assurances particuliers et professionnels

Filtrer par Sous - Expertise

Trier

AERAS

Comment fonctionne la convention AERAS en 2025 pour les personnes présentant un risque aggravé de santé ?

La convention AERAS (s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) a connu des avancées significatives à l'horizon 2025, notamment sous l'impulsion de la loi Lemoine. Cette convention, signée par les établissements bancaires, les assureurs et l'État, vise à faciliter l'accès à l'assurance et au crédit pour les personnes ayant ou ayant eu des problèmes de santé graves. Les délais du droit à l'oubli pour certains cancers ont été réduits à 5 ans après la fin des traitements, contre 10 ans auparavant. Ce dispositif permet aux personnes concernées de ne plus avoir à déclarer cette pathologie lors de la souscription d'une assurance emprunteur.

La convention AERAS fonctionne selon un système à trois niveaux d'examen des demandes. Si une personne se voit refuser une assurance au niveau standard (niveau 1), son dossier est automatiquement transmis à un niveau supérieur d'analyse (niveau 2), puis éventuellement au niveau 3 pour les cas les plus complexes. Des grilles de référence, régulièrement mises à jour, définissent les conditions d'accès à l'assurance pour diverses pathologies. En 2025, ces grilles ont été élargies pour inclure davantage de maladies chroniques et d'affections de longue durée, comme l'hépatite C. Pour les personnes qui obtiennent une couverture avec surprime, le mécanisme d'écrêtement des surprimes limite leur impact financier pour les emprunteurs aux revenus modestes, rendant le crédit plus accessible malgré des antécédents médicaux significatifs.

1

Contentieux et litiges

Que faire en cas de différend avec un assureur, un courtier ou un agent d'assurance ?

Face à un désaccord avec un assureur, un courtier ou un agent d'assurance, il est essentiel de suivre une démarche structurée afin de faire valoir vos droits :

  • Analyse détaillée du contrat et des circonstances :
    Commencez par une révision complète de votre contrat d'assurance et de tous les documents liés au sinistre. L’objectif est de vérifier que toutes les informations essentielles (garanties, exclusions, clauses sensibles rédigées en caractères très apparents, etc.) figurent correctement dans le contrat.

  • Consultation d’un avocat spécialisé :
    Il est fortement recommandé de faire appel à un avocat expert en droit des assurances. Ce professionnel saura identifier les points litigieux et vous éclairer sur les actions contentieuses envisageables. Il analysera en profondeur les clauses du contrat et évaluera la solidité de votre dossier.

  • Recherche d’une solution amiable :
    Avant de saisir les tribunaux, votre avocat tentera, en tant qu'interlocuteur principal, de négocier avec l’autre partie afin de parvenir à un accord. La résolution amiable peut concerner divers différends, qu’il s’agisse de refus d'indemnisation, de contestation de la valeur d’un bien assuré ou d’une dénonciation de contrat.

  • Engagement des procédures judiciaires :
    Si la négociation échoue, plusieurs recours sont possibles : assignation en référé pour obtenir rapidement des mesures conservatoires, procédure d'exécution forcée pour faire respecter les obligations contractuelles ou action en responsabilité contractuelle pour obtenir réparation du préjudice subi.

  • Respect des délais de prescription :
    N’oubliez pas que, pour la plupart des litiges liés aux contrats d'assurance, le délai de prescription est de deux ans à compter de l'événement déclencheur – ou, pour certains cas (comme les accidents corporels), à partir du jour de la consolidation de l'état de l'assuré. Votre avocat vous aidera à veiller à ce que ces délais soient scrupuleusement respectés.

En somme, en cas de différend, une analyse approfondie et l’accompagnement d’un avocat spécialisé vous permettront de définir la stratégie la plus adaptée, de privilégier une solution amiable si possible, et de recourir aux actions judiciaires nécessaires pour défendre vos droits.

1

Contentieux et litiges

Quelles actions juridiques (comme une action en responsabilité contractuelle ou une procédure en référé) mon avocat peut-il entreprendre pour défendre mes droits ?

Pour protéger vos intérêts dans le cadre d’un litige avec un assureur ou tout autre acteur du secteur (courtier, agent d'assurance), un avocat spécialisé dispose d'un large éventail de recours juridiques, notamment :

  • Action en responsabilité contractuelle :
    Si l'assureur ne respecte pas les engagements prévus dans le contrat, l'avocat peut engager une action en responsabilité contractuelle afin de réclamer des dommages-intérêts. Cette démarche vise à compenser le préjudice subi du fait du non-respect du contrat.

  • Assignation en référé :
    Dans les situations d'urgence, l'avocat peut initier une procédure en référé pour obtenir rapidement une décision de justice. Cette procédure permet d'obtenir des mesures conservatoires, comme une provision ou l'exécution immédiate d'une obligation, notamment pour le recouvrement d'une créance.

  • Procédure d'exécution forcée :
    Lorsque l'assureur ne s'exécute pas, votre avocat peut recourir à une procédure d'exécution forcée pour contraindre l'assureur à respecter ses obligations contractuelles, en faisant appel à la force exécutoire de la décision de justice.

  • Demande de résiliation judiciaire :
    Dans certaines situations, notamment lorsque le litige est lié à des clauses abusives ou à un manquement grave de l'assureur, il est possible de solliciter la résiliation judiciaire du contrat. Cette action peut être envisagée pour protéger vos droits et mettre fin à une relation contractuelle déséquilibrée.

  • Contestations spécifiques et négociations transactionnelles :
    L'avocat peut également contester des clauses particulières, comme celles de déchéance de garantie, en exigeant que l'assureur démontre de manière probante une fausse déclaration intentionnelle. Par ailleurs, avant d'engager toute procédure contentieuse, il tentera une négociation transactionnelle afin de parvenir à une solution amiable, permettant souvent de maximiser l'indemnisation et d'éviter un long procès.

  • Actions dans des domaines spécifiques :
    Selon la nature du litige, les actions peuvent varier : litiges relatifs aux contrats d'assurance-vie, aux sinistres résultant d'accidents (automobile, incendie, inondation, vol, catastrophe naturelle), aux malfaçons ou vices cachés dans le cas de garanties décennales, ou encore aux désaccords concernant la valeur d’un bien assuré. Chaque domaine exige une approche particulière, que votre avocat saura adapter en fonction des spécificités de votre dossier.


  • Prescription et informations contractuelles :
    Enfin, l’avocat veillera à ce que toutes les mentions relatives aux délais de prescription soient respectées – en général deux ans, sauf exception – et s’assurera que l'obligation d'information de l'assureur est bien remplie dans le contrat, condition essentielle pour la validité des actions engagées.

1

Contentieux et litiges

Comment se déroule la représentation par un avocat devant les tribunaux en cas de litige lié à un contrat d'assurance ?

Lorsque survient un litige relatif à un contrat d'assurance, la première démarche de votre avocat consiste à examiner en profondeur l'ensemble du dossier. Concrètement, il procède ainsi :

  • Analyse complète du dossier :
    Il étudie minutieusement le contrat d'assurance, en passant en revue les clauses sensibles (telles que celles relatives à la nullité, à la déchéance ou aux exclusions) et en vérifiant que toutes les informations obligatoires – noms, domiciles des parties, description de l'objet ou de la personne assurée, nature des risques, durée et montant de la garantie – sont bien présentes et conformes aux exigences légales.

  • Identification des actions contentieuses envisageables :
    Sur la base de cette analyse, il détermine les options juridiques à mettre en œuvre. Dans certains cas, il privilégie d'abord une approche transactionnelle en négociant directement avec la compagnie d'assurance pour parvenir à une solution amiable.

  • Engagement des procédures judiciaires :
    Si la négociation n’aboutit pas, l’avocat engage alors diverses procédures. Il peut, par exemple, initier une assignation en référé afin d’obtenir rapidement des mesures conservatoires, ou lancer une procédure d'exécution forcée pour contraindre l'assureur à respecter ses engagements. En outre, il peut intenter une action en responsabilité contractuelle pour réclamer des dommages-intérêts en cas de manquement de l'assureur.

  • Direction et stratégie du procès :
    Tout au long du procès, l’avocat assure la direction de la procédure, définit la stratégie judiciaire la mieux adaptée à votre situation et présente de manière rigoureuse vos arguments et preuves devant le tribunal.

En résumé, la représentation judiciaire se caractérise par une analyse approfondie du dossier, une tentative de résolution amiable et, si nécessaire, le recours à des procédures formelles pour défendre vos droits avec la meilleure efficacité possible.

1

Défense des victimes

Quels recours juridiques sont envisageables pour une victime d'un sinistre ou d'un accident ayant entraîné un préjudice non indemnisé ?

Lorsque vous êtes victime d'un sinistre ou d'un accident ayant entraîné un préjudice non indemnisé, plusieurs recours juridiques peuvent être mis en œuvre pour obtenir réparation. Un avocat spécialisé en droit des assurances vous expliquera en détail les options qui s'offrent à vous, parmi lesquelles :

  • Assignation en référé :
    Dans les situations d'urgence, notamment lorsqu'il existe un risque de dommage imminent ou un trouble manifestement illicite, vous pouvez engager une procédure en référé. Cette démarche permet au juge de prendre rapidement des mesures conservatoires, telles que la prescription de mesures de remise en état, afin de protéger vos intérêts, même si la contestation des faits est sérieuse.

  • Action en responsabilité contractuelle :
    Si l'assureur ne respecte pas les termes du contrat, par exemple en refusant d'indemniser sans raison valable, vous avez la possibilité d'intenter une action en responsabilité contractuelle. Cette procédure vise à obtenir des dommages et intérêts pour compenser le préjudice subi, qu'il soit d'ordre financier, matériel ou moral. Elle est particulièrement utile en cas de refus d'indemnisation injustifié, de mauvaise application du contrat ou de manquement au devoir de conseil.

  • Action en garantie des vices cachés :
    Dans le cadre d'une transaction immobilière, si vous découvrez des vices cachés qui n'avaient pas été signalés lors de la vente, vous pouvez engager une action en garantie des vices cachés. Cette procédure vous permet de demander une diminution du prix ou même la résolution de la vente, surtout lorsque les diagnostics techniques obligatoires n'ont pas été fournis.

  • Expertise judiciaire :
    En cas de litige portant sur l'évaluation des dommages, l'avocat peut solliciter la désignation d'un expert judiciaire. Cette expertise a pour but de déterminer précisément l'étendue du préjudice et, par ailleurs, elle interrompt le délai de prescription en cours, permettant de redémarrer un nouveau délai de deux ans.

  • Recours contre un tiers responsable :
    Si le sinistre résulte de la faute d'un tiers, vous avez la possibilité d'engager une action en responsabilité civile contre ce tiers pour obtenir réparation. Cette démarche est essentielle lorsque la responsabilité de l'assureur est partagée ou lorsque le tiers est entièrement responsable du dommage.

  • Recours amiable (médiation ou conciliation) :
    Avant de saisir les tribunaux, il peut être judicieux d'envisager une résolution amiable du différend. L'intervention d'un médiateur ou d'un conciliateur permet souvent de trouver un compromis satisfaisant pour toutes les parties, évitant ainsi un long procès.

  • Contestation d'une clause de déchéance de garantie :
    Dans certains cas, votre assureur peut invoquer une fausse déclaration pour justifier la déchéance de garantie. L'avocat pourra alors contester cette décision devant les tribunaux, en rappelant que c'est à l'assureur de prouver l'intentionnalité de la fausse déclaration de votre part.

Il est important de souligner que toutes ces actions sont soumises à des délais de prescription, généralement de deux ans pour la plupart des contrats d'assurance, sauf exceptions spécifiques (comme pour les assurances-vie ou en cas d'accident corporel, où le délai peut être prolongé ou décalé). Pour cette raison, il est essentiel de consulter rapidement un avocat spécialisé afin de ne pas perdre vos droits.

1

Défense des victimes

Comment un avocat spécialisé peut-il protéger mes droits face aux pratiques abusives ou aux manquements de mon assureur ?

Un avocat spécialisé en droit des assurances intervient de manière globale pour défendre vos droits lorsque vous constatez des pratiques abusives ou des manquements de la part de votre assureur. Voici comment il procède :

  • Analyse approfondie du contrat d'assurance :
    Dans un premier temps, l'avocat procède à une lecture minutieuse de votre contrat. Cette étape consiste à identifier toutes les clauses qui pourraient être abusives ou défavorables, telles que celles portant sur la nullité, la déchéance ou les exclusions. Il vérifie que ces clauses sont rédigées en caractères très apparents, conformément aux exigences légales, et s'assure que toutes les informations obligatoires (par exemple, celles concernant les délais de prescription) sont bien présentes. Cette vérification est primordiale, car l'absence ou l'insuffisance de certaines mentions peut rendre la prescription biennale inopposable à l'assureur.

  • Évaluation de la situation et identification des manquements :
    L'avocat examine ensuite les agissements de votre assureur pour déterminer si celui-ci a manqué à ses obligations légales ou contractuelles. Cela inclut l'analyse d'un refus d'indemnisation injustifié, des retards de paiement répétés ou une interprétation erronée des termes du contrat. En évaluant ces éléments, il est en mesure de cerner précisément les points sur lesquels l'assureur ne respecte pas ses engagements.

  • Négociation et démarches amiables :
    Avant d'engager toute procédure judiciaire, l'avocat tentera de résoudre le différend par la voie amiable. Il entame des négociations avec l'assureur, mettant en avant des arguments juridiques solides pour défendre vos intérêts. Son objectif est de parvenir à un accord favorable sans avoir à recourir aux tribunaux, ce qui peut souvent permettre une résolution plus rapide et moins coûteuse du litige.

  • Mise en demeure et stratégie judiciaire :
    Si la négociation amiable échoue, l'avocat n'hésite pas à formaliser votre demande par l'envoi d'une mise en demeure à l'assureur, lui assignant un délai précis pour se conformer à ses obligations. Par la suite, il élabore une stratégie judiciaire adaptée à votre situation et vous accompagne à chaque étape du processus judiciaire, que ce soit pour une action en responsabilité contractuelle ou pour tout autre recours permettant de faire valoir vos droits.

En somme, l'avocat vous guide depuis l'analyse initiale du contrat jusqu'à l'éventuelle procédure judiciaire, assurant ainsi une défense complète de vos droits face aux pratiques abusives de votre assureur.

1

Gestion des risques

Quelles mesures préventives et dispositifs juridiques recommanderiez-vous pour réduire les risques de litiges en assurance ?

Pour minimiser les risques de litiges avec votre assureur, il est essentiel d'adopter plusieurs mesures préventives et d'utiliser les dispositifs juridiques appropriés. Un avocat spécialisé vous conseillera notamment de mettre en œuvre les actions suivantes :

  • Lecture attentive et compréhension du contrat d'assurance :
    Avant de signer un contrat, il est primordial de le lire avec soin. Une compréhension approfondie de toutes les clauses, en particulier celles qui concernent les exclusions, les déchéances ou les nullités, vous permet d'éviter des surprises désagréables par la suite. L'avocat vous aidera à décoder les termes techniques et à identifier les éventuelles clauses déséquilibrées.

  • Vérification de l'exactitude des informations déclarées :
    Qu'il s'agisse de la souscription ou de la déclaration d'un sinistre, toutes les informations fournies à l'assureur doivent être précises et complètes. Une déclaration inexacte, même involontaire, peut entraîner la déchéance de garantie. L'avocat vous conseillera sur la manière de constituer un dossier irréprochable dès le départ.

  • Suivi des délais essentiels :
    Il est crucial de respecter les délais prévus dans le contrat, notamment :Les délais de déclaration de sinistre, qui vous garantissent une prise en charge rapide.
    Les délais de prescription, généralement fixés à deux ans à compter de l'événement, mais pouvant varier (par exemple, en cas d'assurance-vie ou d'accidents corporels, où le délai peut être prolongé ou décalé).
    Les délais de dénonciation pour les contrats à tacite reconduction, afin de pouvoir résilier le contrat en temps voulu sans pénalités.

  • Conservation rigoureuse des preuves :
    Pour des biens de valeur, comme dans le cadre d'une assurance automobile, il est fortement recommandé de conserver toutes les preuves d'achat et justificatifs (factures, relevés bancaires, chèques, etc.). Ces documents jouent un rôle crucial pour prouver la valeur des biens en cas de sinistre.

  • Évaluation régulière de vos besoins en assurance :
    Vos besoins peuvent évoluer avec le temps, en fonction de changements personnels ou professionnels. L'avocat préconise une réévaluation régulière de vos contrats afin de les adapter à votre situation actuelle et de vous assurer de bénéficier d'une couverture optimale.

  • Mise en place de dispositifs juridiques efficaces :
    En cas de litige, plusieurs recours sont à votre disposition :L'assignation en référé : Permet d'obtenir rapidement des mesures conservatoires pour prévenir un dommage imminent.
    L'action en responsabilité contractuelle : En cas de manquement de l'assureur, cette action vise à obtenir des dommages et intérêts pour réparer le préjudice subi.
    La désignation d'un expert : Utile pour évaluer précisément les dommages, sachant que cette démarche interrompt le délai de prescription et en fait courir un nouveau.
    La contestation de clauses abusives, comme celles portant sur la déchéance de garantie, lorsque l'assureur ne parvient pas à prouver une fausse déclaration intentionnelle.

En appliquant ces mesures préventives et en s’appuyant sur les dispositifs juridiques existants, vous pouvez non seulement réduire significativement les risques de litiges, mais aussi garantir une meilleure protection de vos droits en cas de sinistre. L’accompagnement d’un avocat spécialisé est, en définitive, un atout majeur pour naviguer en toute sérénité dans le domaine des assurances.

1

2012 > 2025

Affaires récentes / Droit des assurances particuliers et professionnels

Droit des assurances particuler et professionnel - Avocat Julien Plouton

Accidents de la vie courante

11 oct. 2025

Accident de circulation : quand un camion à l'arrêt en action de chargement engage la responsabilité de son conducteur

Droit des assurances particuler et professionnel - Avocat Julien Plouton

Droit des assurances

1 juil. 2025

Porsche Cayenne accidenté en Tunisie, l'assurance Allianz condamnée à Bordeaux pour refus d’indemnisation

Droit des assurances particuler et professionnel - Avocat Julien Plouton

Droit des assurances

16 août 2024

Sinistre incendie : L’assurance condamnée à indemniser notre cliente à hauteur de 600 000€ malgré son refus de garantie.

Droit des assurances particuler et professionnel - Avocat Julien Plouton

Défense des consommateurs

14 mars 2024

Vente d'une maison infestée par les termites : 90 000 € de dommages et intérêts pour l'acheteur

Droit des assurances particuler et professionnel - Avocat Julien Plouton

Droit des assurances

3 févr. 2020

Vol de voiture : la MACIF condamnée à indemniser 10000 euros à notre cliente après un refus d’indemnisation injustifié

Droit des assurances particuler et professionnel - Avocat Julien Plouton

Droit des assurances

6 nov. 2015

Perte d’exploitation de la Patisserie Antoine : Le cabinet fait condamner l'assureur a verser plus d’1M500 €

bottom of page