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Sur la confusion entre victime par ricochet et héritier de la victime directe

  • Photo du rédacteur: Julien Plouton
    Julien Plouton
  • 3 juin 2019
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 7 avr.

Conseil d’État, section, 3 juin 2019, n°414098

En l’espèce, l’ONIAM, suivi par la Cour d’appel de Bordeaux, rejetait le préjudice par ricochet de beaux-parents d’une jeune fille de 14 ans décédée à la suite d’un accident médical non fautif.


Le Conseil d’État rappelait alors dans un arrêt de section du 3 juin 2019 le droit à réparation des proches tel que prévu par la loi du 9 août 2004.

En effet, ladite loi dispose que les proches de la victime décédée en raison d’un accident médical, d’une affection iatrogène ou nosocomiale, ont droit à réparation de leur préjudice dès lors qu’ils entretenaient avec la victime directe des liens étroits et qu’ils subissent, du fait de son décès, un préjudice direct et certain.


Le droit à réparation des victimes par ricochet ne doit donc pas être compris comme étant le droit à réparation des seuls héritiers.

En revanche, seuls ces derniers pourront exercer une action successorale en réparation des préjudices personnels de la victime décédée.

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