
Cabinet Plouton /
Avocat droit et accidents du travail
Notre cabinet d’avocats met son expertise au service des salariés et des employeurs confrontés à des situations complexes liées aux accidents du travail et maladies professionnelles, et contentieux en droit social.
Nous vous accompagnons à chaque étape, de la déclaration initiale à l’obtention d’une indemnisation complète, en passant par les recours amiables et judiciaires. Que ce soit pour faire reconnaître le caractère professionnel d’un accident ou d’une maladie, défendre vos droits en cas de faute inexcusable, ou encore assurer votre représentation devant les juridictions compétentes, notre équipe s’engage à fournir une assistance sur mesure et efficace.
Notre maîtrise reconnue du droit social et pénal nous permet d’intervenir dans les cas les plus complexes, y compris ceux impliquant des infractions graves ou des enjeux médiatiques.
Accidents du travail et maladies professionnelles
Notre expertise pénale : la voie royale pour votre dossier
La faute inexcusable de l’employeur : définition et indemnisation intégrale
Notre parfaite maîtrise de la matière pénale nous permet de nous distinguer de la plupart des cabinets intervenant en matière d’accidents du travail et de maladies professionnelles, vous garantissant ainsi une maîtrise complète et globale de votre dossier et de votre procédure d’indemnisation.
La voie pénale est en effet la « voie royale », car elle permet non seulement de vous assurer que le responsable de l’accident, de votre maladie et de vos souffrances soit condamné à la hauteur de sa responsabilité réelle, mais facilite également la reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur. Cette faute inexcusable garantit une indemnisation complète des préjudices de la victime directe et de ceux de sa famille.
L’enjeu de la faute inexcusable de l’employeur : le droit à l’indemnisation intégrale de vos préjudices
L’indemnisation des victimes directes et indirectes d’un accident du travail ou de maladies professionnelles obéit à un régime juridique spécifique qui ne permet leur indemnisation complète et intégrale que dans des cas précis et restreints, notamment en cas de faute inexcusable de l’employeur.
Cette dernière se définit comme le manquement, par l’employeur, à son obligation de sécurité de résultat alors qu’il avait ou aurait dû avoir conscience du danger auquel était exposé son salarié à l’occasion de son travail, et qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour l’en préserver.
En cas de reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur, vous pourrez bénéficier d’une majoration à son maximum (généralement le doublement) de la rente accident de travail ou de l’indemnité en capital qui vous sera versée à la suite de l’accident ou de la maladie professionnelle, outre l’indemnisation de postes de préjudice complémentaires qui ne sont pas couverts par la rente :
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Souffrances endurées (physiques et morales)
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Préjudice esthétique
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Préjudice d’agrément
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Perte ou diminution des possibilités de promotion professionnelle
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Frais d’aménagement du logement et d’un véhicule adapté en raison du handicap
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Déficit fonctionnel temporaire
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Préjudice sexuel
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Recours à une tierce personne
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Préjudice scolaire, universitaire ou de formation
L’intérêt de la voie pénale et les conséquences en cas de condamnation
De nombreux accidents du travail ou maladies professionnelles trouvent leur cause dans un manquement volontaire ou involontaire par l’employeur à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou les règlements. Sa responsabilité pénale pourra alors être recherchée et notamment :
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Pour Homicide involontaire (article 221-6 du code pénal)
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Pour blessures involontaires entraînant une ITT pénale supérieure à 3 mois (article 222-19 du code pénal)
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Pour blessures involontaires entraînant une ITT pénale inférieure ou égale à 3 mois (article 222-20 du code pénal)
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Pour Coups et blessures involontaires sans incapacité de travail (articles R. 622-1 et R. 625-3 du code pénal)
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Pour Risques causés à autrui (article 223-1 du Code pénal)
Si l’employeur est condamné
L’employeur condamné définitivement par le juge pénal sera considéré comme ayant nécessairement commis une faute inexcusable. Ainsi, contrairement à une procédure civile en reconnaissance de faute inexcusable, vous n’aurez pas à en rapporter la preuve. La condamnation pénale, à la condition d’être définitive, exclut par son autorité la nécessité de caractériser la conscience du danger auquel l’employeur a exposé son salarié. Celle-ci se déduit automatiquement de la reconnaissance, par le juge répressif, d’une faute pénale, même non intentionnelle. L’absence d’intention de causer le dommage n’exclut pas la conscience du risque de le générer. La victime directe et ses proches pourront alors solliciter leur indemnisation intégrale devant le pôle social du Tribunal Judiciaire territorialement compétent ou devant la CIVI si la faute est imputable à un tiers (en cas d’accident survenu sur un chantier, dans les locaux où le salarié était détaché ou en mission d’intérim notamment). En cas de décès de la victime, le juge pénal indemnisera directement ses proches (victimes indirectes) de leur préjudice d’affection. Ils pourront alors saisir le pôle social du Tribunal Judiciaire et/ou la CIVI si la faute est imputable à un tiers pour l’indemnisation de leurs autres postes de préjudice.
Si l’employeur est relaxé
Enfin, si l’employeur est relaxé par le juge pénal, cette décision ne vous privera pas du droit et de la possibilité de solliciter devant le pôle social du Tribunal Judiciaire la reconnaissance de sa faute inexcusable. Il vous faudra alors démontrer que l’employeur devait avoir conscience du danger auquel le salarié était exposé et qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour l’en préserver, mais également établir le lien de causalité entre cette faute civile et le préjudice qui en est découlé.
Notre accompagnement
Notre cabinet saura vous orienter vers la procédure la plus adaptée et vous accompagnera tout au long du processus d’indemnisation afin de vous assurer la réparation la plus complète de vos préjudices, ainsi que de ceux des membres de votre famille.
Foire Aux Questions / Droit et accidents du travail
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Abandon de poste
Qu’est-ce qu’un abandon de poste ?
L’abandon de poste se définit comme la situation où le salarié, de sa propre initiative et sans autorisation, cesse d’exercer ses fonctions. Concrètement, cela se traduit par le fait que le salarié ne se présente pas au travail et ne fournit aucun justificatif (comme un arrêt maladie). L’absence doit être à la fois prolongée et totale pour pouvoir être qualifiée d’abandon de poste. Il est important de noter que l’abandon de poste ne correspond pas à une démission et que le Code du travail ne fournit pas de définition précise, cette notion étant principalement définie par la jurisprudence (par exemple, Cass. soc. 23 janvier 2008 n° 06-41671).
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Abandon de poste
Quelle procédure doit suivre l’employeur lorsqu’un salarié abandonne son poste ?
L’employeur doit engager une procédure stricte afin de se prémunir d’éventuelles contestations devant le Conseil de Prud’hommes pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Première phase (les 48 premières heures) :L’employeur doit tenter de prendre des nouvelles du salarié afin de comprendre les motifs plausibles de son absence (en se renseignant auprès des collègues ou supérieurs, par exemple pour identifier un événement particulier tel qu’une dispute ou un risque grave sur le poste).
Passé le délai de deux jours :Si le salarié ne justifie pas son absence (par exemple en ne fournissant pas de certificat médical), l’employeur peut envoyer une mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception.
Ce courrier doit indiquer la date de début de l’absence, souligner que le salarié n’a pas prévenu ni justifié son absence, expliquer en quoi cette absence pose problème à l’entreprise et mentionner les risques encourus en cas de non-réponse ou de refus.
Il est conseillé de réitérer cette mise en demeure pour renforcer la protection juridique de l’employeur.
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Abandon de poste
Quelles sont les différentes options pour le salarié en cas de mise en demeure ?
Le salarié peut réagir de trois manières :
Reprendre son poste :S’il décide de regagner son poste, même après une longue période d’absence, l’abandon de poste ne pourra pas être invoqué. Des sanctions disciplinaires pourront néanmoins être appliquées.
Justifier son absence sans reprendre ses fonctions :S’il fournit un justificatif pour son absence sans revenir au travail, on ne pourra pas considérer qu’il a rompu son lien de subordination avec l’entreprise.
Ne pas répondre à la mise en demeure :Si le salarié ne répond pas, cela constitue un abandon de poste. L’employeur pourra alors, dans un délai maximum de deux mois, engager une procédure disciplinaire. Pendant ce délai, le salarié absent n’est pas rémunéré et ne peut pas travailler ailleurs.
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Abandon de poste
Comment puis-je être accompagné dans une procédure de licenciement pour abandon de poste ?
Le cabinet propose un accompagnement complet pour la mise en place d’une procédure de licenciement en cas d’abandon de poste. Cela inclut :
La rédaction des courriers de mise en demeure et de convocation à l’entretien préalable.
L’assistance lors de la réunion de conciliation et, le cas échéant, devant le Conseil de Prud’hommes pour faire valoir vos droits.
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Abandon de poste
Quelles sont les conséquences de l’abandon de poste pour le salarié ?
Les conséquences pour le salarié sont multiples :
Suspension de rémunération :Dès lors qu’un salarié abandonne son poste, sa rémunération est suspendue.
Distinction avec la démission :L’abandon de poste n’est pas assimilé à une démission, qui doit résulter d’une volonté claire et non équivoque de quitter l’entreprise.
Après licenciement pour faute grave :Une fois le licenciement prononcé pour faute grave (fondé sur l’abandon de poste), le salarié peut retrouver un emploi ou s’inscrire à Pôle Emploi.
L’employeur doit verser les indemnités de congés payés, mais en cas de faute grave, le salarié perd ses indemnités de licenciement (article L. 1234-1 du Code du travail) et son indemnité de préavis (article L. 1234-5 du Code du travail).
Contentieux éventuel :L’employeur peut, dans certains cas, engager une action en contentieux pour réclamer des dommages et intérêts si le préjudice causé par l’absence injustifiée du salarié est démontré devant le Conseil de Prud’hommes. Cela pourrait notamment inclure une indemnité correspondant au salaire de la période non travaillée, indépendamment du préjudice réel.
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Abandon de poste
Comment se déroule la procédure disciplinaire en cas d’abandon de poste ?
La procédure disciplinaire comprend les étapes suivantes :
Convocation à un entretien préalable :Le salarié doit être convoqué à un entretien préalable par lettre recommandée avec accusé de réception.
Un délai de cinq jours ouvrables complets doit être respecté entre la réception de la convocation et la date de l’entretien.
Suite de l’entretien :Que le salarié se présente ou non à l’entretien, l’employeur peut décider de le licencier pour faute grave.
Toutefois, la qualification de faute grave dépendra des circonstances et de la réactivité de l’employeur. Par exemple, la jurisprudence précise que le licenciement pour abandon de poste ne peut être justifié par une faute grave si aucune visite de reprise n’a été organisée (cas d’un salarié ne reprenant pas le travail à l’issue d’un arrêt maladie).
De même, un licenciement intervenant trop tard (plus de 6 semaines après l’abandon de poste, par exemple Cass. soc. 6 décembre 2000 n° 98-43441) ne pourra pas être qualifié de faute grave, car cela laisserait supposer que l’absence ne causait pas de préjudice réel à l’entreprise.
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Accident du travail
Qui doit déclarer l'accident du travail et quels sont les délais ?
Pour le salarié ou la personne concernée :Vous devez déclarer l’accident à votre employeur dans les 24 heures (sauf cas de force majeure ou impossibilité absolue comme une hospitalisation).
Il est également indispensable de faire constater vos blessures par un médecin.
Pour l'employeur :L’employeur doit ensuite déclarer l’accident à l’organisme de sécurité sociale (CPAM, MSA, RSI, ENIM) dont vous dépendez dans un délai de 48 heures.
Il peut formuler des observations argumentées sur le caractère professionnel ou non de l’accident.
En cas de manquement de l'employeur :Si l’employeur ne respecte pas cette obligation, vous pouvez déclarer vous-même l’accident auprès de votre organisme de sécurité sociale dans un délai de 2 ans.
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Notre expertise pénale au service des droits du salarié.
Une défense de vos droits sur mesure
Expertise en cas d’affaire médiatique
Le droit du travail est au cœur des activités humaines de par sa dimension économique mais aussi sociale. Il n’est donc pas étonnant que les salles d’audience où se dénouent les contentieux et drames liés au droit du travail demeurent, des enceintes où, à l'instar du procès pénal, règne encore le principe de l’oralité des débats.
La plaidoirie de l'avocat revêt, dans cette matière, toute son importance, tant les considérations pratiques, matérielles et humaines sont au cœur de ces décisions de justice.
Que vous soyez employeur ou salarié,notre cabinet d’avocats pénaliste vous accompagne et vous représente devant le conseil des prud’hommes, les chambres sociales des cours d’appel, les Tribunaux des Affaires de Sécurité Sociales et tribunaux correctionnels.
Notre parfaite maîtrise de la matière pénale nous permet de nous distinguer de la plupart des cabinets intervenant en matière d’accidents du travail et maladies professionnelles, afin de vous garantir une maîtrise complète et sur mesure de votre dossier. Nous vous accompagnons tout au long de la procédure pour faire valoir vos droits et maximiser votre indemnisation.
En 20 ans d’existence et surtout lors de ces dernières années, le cabinet Plouton a géré de nombreuses affaires médiatisées concernant notamment des accidents mortels du travail. Pour ces cas spécifiques, nous assurons un suivi sur mesure afin de maîtriser les répercussions sur la réputation de nos clients et prévenir toute dérive..
Contentieux liés au contrat de travail
Assistance pour les ruptures de contrat
Que vous soyez employeur ou salarié, le cabinet vous représente ou vous assiste tout au long de la phase transactionnelle et/ou en matière judiciaire.
Nous intervenons ainsi devant les conseil de prud’hommes et les chambres sociales des cours d’appel dans les procédures suivantes :
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Rupture du contrat de travail : démission, abandon de poste, licenciements (pour motif personnel, économique, individuel ou collectif, plan de sauvegarde de l’emploi…),
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Départs négociés de salariés et dirigeants
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Contrats de travail (CDI, CDD, contrat de dirigeant),
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Durée du travail et Droit syndical (désignation, contestation de désignation, usage du droit de grève),
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Comités d’entreprise et CSE
Que vous soyez employé ou employeur, en cas de contentieux sur votre contrat, nous vous accompagnons dans la définition de ceux-ci afin de faire valoir vos droits et intérêts.
Je prends rendez-vous
maintenant !
Les rendez-vous sont pris dans les 7 jours. En cas d’urgence, le rendez-vous peut être immédiat et même en dehors des horaires habituels du cabinet.
Horaires d'ouverture Cabinet Plouton
Le cabinet Plouton est ouvert de 9h00 à 19h30, du lundi au vendredi.
Contact téléphonique
05 56 44 35 96
Adresse du cabinet principal
45 Cours d'Alsace-et-Lorraine
33000 Bordeaux
Fonctionnement du cabinet
Nous vous invitons à nous contacter en priorité par le biais du formulaire, en nous laissant vos coordonnées téléphoniques. Un avocat prendra ensuite contact avec vous en fonction de la nature de votre demande.
Harcèlement et sécurité au travail
Défense des victimes
Contrairement à de nombreux cabinets, nous faisons le choix de défendre tant des employeurs que des salariés.
Nous ne défendons pas un statut ni une corporation. Mais la cause spécifique de chaque homme ou femme, entreprise, qui nous aura accordé sa confiance.
Notre maîtrise de la matière pénale est par ailleurs souvent un atout tant le droit du travail et le droit pénal sont aujourd’hui liés.
Le droit pénal est en effet aujourd’hui au coeur du droit du travail dans différents cas :
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Harcèlement moral et sexuel,
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Travail dissimulé,
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Obligation de sécurité due par l’employeur,
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Accident du travail et faute inexcusable de l’employeur
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Licenciement d’un salarié ayant commis au sein ou en dehors de l’entreprise un délit pénal
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Documents produits devant le juge prud'homal soupçonnés de faux.
2012 > 2025