Après un sinistre grave (incendie, inondation, tempête,…), l’entreprise touchée doit souvent faire face à une baisse d’activité qui peut être longue. Voire à un arrêt total de sa production entraînant des conséquences financières importantes.
La garantie des pertes d’exploitation permet ainsi de replacer l’entreprise. Dans la situation financière qui aurait été la sienne si le sinistre n’avait pas eu lieu.
Il convient de préciser que si la cause du sinistre n’est ni accidentelle, ni d’origine malveillante, l’assureur ne pourra pas garantir les conséquences d’un arrêt d’exploitation. Par exemple dans le cas d’une grève ou d’une occupation illicite des locaux. Ou encore d’une décision administrative de fermeture provisoire ou définitive.
Cette garantie prend en compte deux composantes de la perte. Les frais généraux permanents de l’entreprise (impôts et taxes, loyers, salaires,…) dont le sinistre n’arrête pas le cours, et la chute du bénéfice net d’exploitation, données comptables dont la somme constitue la marge brute. L’application du taux de celle-ci aux chiffres d’affaires d’avant et d’après le sinistre va évaluer la dette de l’assureur.
C’est à l’entreprise, au moment de la souscription du contrat d’assurances de fixer la période maximale de garantie. En accord avec son assureur, période qui lui permettra de redémarrer mais également de retrouver son plein équilibre financier et commercial tel qu’il aurait été en l’absence du sinistre.
Le délai de déclaration d’un sinistre est de 5 jours ouvrés lorsque l’assuré en a eu connaissance.
En règle générale, le contrat d’assurance prévoit que la perte est calculée par application du taux de marge brute. A la différence entre le chiffre d’affaires qui aurait été réalisé pendant la période d’indemnisation. En l’absence de sinistre, et le chiffre d’affaires effectivement réalisé pendant cette même période.
Le chiffre d’affaires annuel, la marge brute annuelle et le taux de marge brute sont calculés pour le règlement du sinistre. A partir des comptes des exercices antérieurs à ce sinistre et en tenant compte de la tendance générale de l’évolution de l’entreprise et des facteurs extérieurs
Pour en savoir plus:
Droits des contrats et des assurances
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