Après trois semaines de débats et un délibéré de près de 6h, la Cour d’assises de Paris a rendu son verdict.
La Cour retient l’altération de son discernement mais écarte la diminution de peine prévue à l’article 122-1 alinéa 2 du Code pénal.
La peine prononcée à son encontre est de 25 années de réclusion criminelle. Cette peine est assortie d’une période de sureté des 2/3 et d’un suivi socio judiciaire de 15 années.
Ce dernier avait requis une peine de 27 années de réclusion criminelle.
En soulignant le caractère exceptionnel des conséquences des actes commis par Essia B.
Qui ont notamment causé la mort de 10 personnes.
Pour écarter l’atténuation de peine prévue en principe en cas d’altération du discernement, la Cour d’assises retient que les actes commis par l’accusée sont : la conséquence de sa colère, d’une volonté de vengeance et de sa consommation volontaire de toxiques (alcool, médicaments et produits stupéfiants).
La Cour relève également les conséquences particulièrement graves de ses actes et la dangerosité de sa personnalité.
Dans le cadre de nos interventions en parties civiles, nous avons, avec Maître Mathilde Manson, rappelé le vécu traumatique des hommes et femmes que nous assistions.
Et ce dans la continuité de la déposition de l’un de nos clients, dont le témoignage lors de la première semaine des débats avait particulièrement ému ceux qui assistaient à l’audience.
Nous avons également relevé le peu d’évolution de l’accusée s’agissant de la remise en question de ses comportements à risque.
Triste constat qui ne peut qu’inquiéter quant à son évolution future.
Vous trouverez les textes des plaidoiries que nous avons développées devant la Cour d’assises dans l’intérêt de nos clients en suivant ce lien.
Ces plaidoiries ont clôturé les interventions des parties civiles dans le cadre du procès.
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