Trafic d’1,7 Tonnes de cocaïne : le cabinet obtient la remise en liberté de son client

 

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Cour d’Appel de Bordeaux, Chambre de l’instruction, audience du 20 octobre 2020

Maître Julien Plouton qui venait d’être récemment désigné comme nouveau conseil, obtient la remise en liberté de son client et son placement sous contrôle judiciaire après trois ans de détention provisoire.

Ce dossier hors norme a défié la chronique judiciaire ces derniers mois.

Il s’agit d’une affaire traitée par la Juridiction Interrégionale Spécialisée (JIRS).

Dans laquelle une tentative d’importation de plus d’une tonne sept de cocaïne a pu être mis en évidence par les enquêteurs. Les protagonistes de ce dossier sont la plupart de nationalité grecque. Ils auraient notamment loué un voilier pour acheminer la drogue des côtes sud-américaines vers les côtes françaises. Comme indiqué dans les nombreux articles de presse qui ont traité ce dossier, la tentative de déchargement de la cargaison tournera au fiasco, et générera l’échouage de nombreux ballots de cocaïne pendant plusieurs mois sur les rivages du littoral Atlantique, et plus particulièrement en Aquitaine.

Dans ce dossier, Maître Julien Plouton a été récemment saisi pour la défense d’un mis en examen désigné comme l’un des principaux protagonistes de cette affaire. La Chambre de l’Instruction a fini par accepter sa demande de mise en liberté.

Ce dernier présentait des garanties de représentation sur le territoire national et avait été entendu à de multiples reprises dans le cadre de l’instruction.

Il nous semblait ainsi que son rôle pouvait être aujourd’hui parfaitement déterminé, sans que de nouvelles investigations qui auraient pu prolonger sa détention provisoire ne soient justifiées.

Il s’agit de la deuxième décision de ce type obtenue par le cabinet à quelques semaines d’intervalles, puisque nous avions déjà obtenu la remise en liberté d’un autre de nos clients dans une affaire similaire impliquant quant à elle des ressortissants colombiens et albanais.

Nous ne pouvons que saluer la rigueur et la justesse d’analyse de la Chambre de l’Instruction.

Laquelle a fait une juste application des principes de notre procédure pénale.

En faisant primer le principe de liberté par rapport à la détention, qui ne semblait effectivement plus justifiée au regard de la nécessité de préserver le bon déroulement de l’information judiciaire.

 

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