Go-fast franco-espagnol : relaxe confirmée par la Cour d’appel de Bordeaux

Le 6 février 2018, Monsieur G. était jugé par le Tribunal Correctionnel de Bordeaux du chef de trafic de stupéfiants, de blanchiment de trafic de stupéfiants et de non-justification de ressources. Il avait alors bénéficié d’une relaxe. 

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Le Ministère Public avait interjeté appel du jugement, considérant que les faits reprochés à Monsieur G, en l’espèce avoir participé à l’achat d’un véhicule Mercedes ayant servi à la réalisation d’un Go-Fast en septembre 2015, interpellé aux abords de la frontière franco-espagnole et contenant un chargement de près de 300 kilogrammes d’herbe et de résine de cannabis

Le Parquet considérait également que Monsieur G. s’était rendu coupable de non justification de ressources et de blanchiment de trafic de stupéfiants caractérisés par des investissements de plus de 100 000 euros effectués par son beau-frère dans un société algérienne. 

L’affaire a été évoquée par la Chambre des appels correctionnels de Bordeaux le 2 octobre 2019, à laquelle Monsieur G. comparaissait libre. 

Aux termes d’une audience marquée par des débats houleux et des éclats de voix, Maître PLOUTON a pris la parole lors d’une longue et vive plaidoirie, déterminé à dissoudre les lourdes charges invoquées contre son client et à contrer les arguments du Ministère Public.

Après avoir démontré que Monsieur G. n’avait pas connaissance de la destination et de l’utilisation planifiée du véhicule acquis par l’un de ses amis, qu’il n’était pas établi en procédure que les fonds investis en Algérie provenaient du trafic de stupéfiants, pas plus que l’implication de Monsieur G. dans ce trafic, Maître PLOUTON a plaidé la confirmation du jugement et la relaxe définitive de son client.

La Cour d’appel de Bordeaux, dans une décision du 6 novembre dernier, a suivi le raisonnement de Maître PLOUTON et a confirmé la relaxe de Monsieur G., qui est désormais définitive. 

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