Vol de cartouches de cigarettes à la gare Saint-Jean

Tribunal Correctionnel de BORDEAUX, 3 octobre 2017

Le cabinet obtient pour son client la non-inscription de la condamnation au bulletin n°2, lui permettant de conserver son emploi ainsi qu’une peine plus mesurée que les réquisitions.

« Dans les épreuves cruciales, la cigarette nous est d’une aide plus efficace que les évangiles », affirmait le philosophe roumain, Emil CIORAN.

Par une nuit du mois de février 2016, deux agents de sécurité chargés de surveiller la gare Saint Jean constataient qu’un cambriolage venait de se commettre au préjudice d’un magasin de tabac. Des dizaines de cartouches de cigarettes avaient été volées pour un montant de près de 17.000 euros.

Dans les premiers temps de l’enquête, les investigations menées par la police judiciaire de BORDEAUX s’avéraient infructueuses.

Une dizaine de jours après le cambriolage, notre client, agent de sécurité à la gare Saint-Jean, était interpellé dans le cadre d’un enquête distincte pour vol. Une perquisition permettait de saisir 666 paquets de cigarettes de diverses marques, lesquels correspondaient au vol commis au tabac de la gare.

Notre client, Monsieur A., comparaissait pour vol devant le Tribunal Correctionnel de BORDEAUX assisté par Maître Marie-Caroline BLAISE.

Celle-ci expliquait au Tribunal le contexte familial difficile dans lequel s’inscrivait les faits.

Alors que Monsieur A. s’apprêtait à devenir père, celui-ci rencontrait d’importantes difficultés financières. Les dettes s’accumulaient et l’angoisse de ne pouvoir accueillir dignement son enfant lui était insupportable.

Maître BLAISE soulignait que le client n’avait jamais fait reparler de lui depuis les faits et qu’il était parfaitement réinséré, lequel occupait désormais un nouvel emploi. Elle sollicitait dès lors la non inscription de la condamnation au casier judiciaire.

Le Tribunal entendait les arguments de la défense en condamnant Monsieur A. à la peine de 12 mois d’emprisonnement avec sursis, le procureur de la République ayant requis 12 mois ferme.

Le Tribunal décidait également de faire droit à la demande de non-inscription au Bulletin n°2 permettant ainsi à notre client de conserver son emploi.

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