Maître PLOUTON était récemment saisi de la défense des intérêts de Monsieur S., mis en examen du chef d’assassinat.
Après examen attentif de la procédure, force était de constater que les investigations, qui durent depuis près de 8 mois, n’ont pas permis de mettre en évidence d’éléments objectifs permettant de désigner Monsieur S. comme étant l’auteur du coup de feu mortel ayant coûté la vie à un jeune homme de 27 ans.
Au-delà du fond du dossier, il apparaissait que la détention provisoire de notre client n’était pas justifiée au regard des objectifs fixés par l’article 144 du Code de procédure pénale, laquelle doit toujours demeurer l’exception.
Après rejet de la demande de mise en liberté par le juge des libertés et de la détention, la Défense saisissait la Chambre de l’Instruction.
Si l’audience devant la Chambre de l’Instruction en date du 17 décembre dernier n’avait pas pour but de statuer sur les charges retenues contre notre client, qui demeure présumé innocent à ce stade de la procédure, Maître PLOUTON insistait néanmoins sur l’absence d’élément tangible ressortant de la procédure et soulignait les sérieuses garanties de représentation de Monsieur S. justifiant pleinement sa remise en liberté.
La Chambre de l’Instruction entendait l’argumentaire développé par la Défense et ordonner le placement sous contrôle judiciaire de Monsieur S., lequel pourra ainsi passer les fêtes de fin d’année en famille.
Nonobstant sa remise en liberté, notre client reste toujours mis en examen du chef d’assassinat, qualification qui ne correspond nullement à la réalité du dossier et dont il faudra discuter jusqu’au terme de l’information judiciaire afin qu’un non-lieu soit ordonné à son encontre.
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