Relaxe d’un gilet jaune poursuivi devant le Tribunal Correctionnel de BORDEAUX

Le Cabinet obtient la relaxe de son client, prévenu du chef de participation à un groupement en vue de commettre des violences.

Tribunal correctionnel de Bordeaux 7ème chambre 29 mai 2019

Tandis que le mouvement des gilets jaunes perd en ampleur et que les violences en marge des manifestations diminuent, le Parquet persiste dans sa volonté répressive soutenant des poursuites manifestement infondées.

Alors qu’il sortait d’un anniversaire chez des amis, Monsieur B. n’avait nullement l’intention de se rendre sur les lieux de la manifestation et encore moins de participer à un quelconque acte de violence.

Prévenu par ses amis qu’en ce samedi de manifestation, l’air devenait rapidement irrespirable en raison du gaz lacrymogène dispersé par les forces de l’ordre, Monsieur B. s’était muni d’un cache-nez.

A peine avait-il fait quelques pas dans la rue que ce dernier était interpellé et placé en garde à vue, mesure justifiée par le fait que Monsieur B. était détenteur de matériels offensifs, soit… un cache-nez et des gants !

La Défense plaidait l’absence d’élément caractérisant l’infraction et le caractère grotesque des poursuites.

Souhaitant mettre un terme à cette plaisanterie ayant conduit Monsieur B. à subir 30 heures de garde à vue, le Tribunal renvoyait ce dernier des fins de la poursuite tandis que le Procureur de la République avait requis la condamnation à des jours-amendes.

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