
Cabinet Plouton /
Violences
conjugales et féminicides : obtenir protection, justice et réparation
Face au fléau des violences conjugales, qui touche chaque année plus de 220 000 personnes en France, notre cabinet d'avocats s'engage à vous accompagner pour la reconnaissance de votre statut de victime, l'assurance de votre protection future et l'obtention d'une juste indemnisation. Notre objectif est de vous aider à obtenir justice et à reconstruire votre vie. Si vous êtes actuellement en danger “immédiat” : Isolez-vous et contactez immédiatement le 17. Pour une écoute et des conseils : Contactez le 3919. L'appel est anonyme et n'apparaît pas sur les factures.
Vous protéger immédiatement
Obtenir une ordonnances de protection ou autres dispositifs de mise en sécurité immédiate
Le cabinet vous assiste dans l'obtention de mesures concrètes pour assurer votre sécurité et celle de vos enfants. Nous offrons des conseils juridiques et une représentation pour demander :
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L'ordonnance de protection : Le Juge aux affaires familiales peut interdire à l'auteur des violences de vous rencontrer, de vous contacter, de se rendre dans certains lieux, de détenir une arme et ordonner la remise de celles-ci aux autorités. Aussi, depuis peu, il existe, L'Ordonnance Provisoire de Protection Immédiate (OPPI) : C'est une procédure d'extrême urgence. Le juge prend une décision en 24 heures, sans audience contradictoire au départ, pour vous protéger tout de suite. En savoir plus sur l'ordonnance de protection et son application.
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Le Bracelet Anti-Rapprochement (BAR), un dispositif de surveillance pour garantir votre sécurité. En savoir plus sur le fonctionnement du BAR.
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Le Téléphone Grave Danger (TGD). En savoir plus sur son fonctionnement.
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Des mesures pénales : Le placement sous contrôle judiciaire de l'auteur avec interdiction de contact, une mesure d'éloignement dans le cadre d'un sursis probatoire, ou une interdiction de paraître sur un territoire déterminé.
Une expertise juridique prouvée depuis plus de 20 ans
Du pénal à la défense des victimes
En tant qu’avocat pénaliste expérimenté ayant débuté sa carrière dans la Défense, Maître Julien Plouton a défendu à de nombreuses reprises des auteurs de crimes sur conjoint (coup mortel sur conjoint, meurtre ou assassinat sur conjoint). Fort de ces constats et de son expérience, notre cabinet met aujourd’hui ses compétences au service des victimes de violences conjugales et des familles de victimes de féminicide.
Profils des auteurs : comprendre pour mieux défendre
Dans le cadre de ces affaires, Maître Plouton a constaté que les auteurs présentent des profils psychologiques similaires. Souvent marqués par des traumatismes infantiles, ils développent une dépendance affective, une angoisse de l'abandon et des failles narcissiques qui les poussent à instaurer des mécanismes de contrôle et de domination. Cette mécanique est souvent qualifiée de contrôle coercitif, une forme de violence psychologique qu'il est essentiel de reconnaître pour agir. Cette compréhension de leur psychologie est aujourd'hui un atout majeur pour construire une défense solide pour les victimes.
Dossiers emblématiques plaidés
L'engagement du cabinet se traduit par la défense dans des affaires complexes et médiatisées. Maître Plouton a notamment :
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Défendu une femme accusée de coup mortel sur conjoint dans un contexte de violences subies, soulevant la question de la légitime défense dans un contexte de maricide.
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Assuré la défense de la famille de Chahinez Daoud, victime du féminicide de Mérignac. (Revue de presse de l'affaire)
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Assuré la défense de la famille de Nasrine Bensalem, victime du féminicide de Cenon.
Obtenu justice pour une femme victime de violences habituelles et injustement accusée par son ex-conjoint.
Accompagner les familles et les enfants de victimes
Droits parentaux, conseil de famille, protection de l’enfant
Dans les affaires de féminicides, nous accompagnons les familles pour faire entendre leur voix. Nous veillons à défendre leurs intérêts devant le juge aux affaires familiales et le juge des enfants pour :
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Obtenir la déchéance de l’autorité parentale de l’auteur des faits.
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La constitution d’un conseil de famille qui pourra assurer le suivi, l’entretien et l’éducation des enfants mineurs.
Les enfants comme victimes à part entière
Les enfants des victimes de féminicides et de violences conjugales doivent absolument être considérés comme des victimes directes de ces faits. Nous attachons une attention particulière aux mesures d’accompagnement et de protection des enfants qui sont nécessairement impactés par les violences au sein du couple parental, car ces faits gravissimes peuvent avoir une influence délétère sur leur construction psychique et leur parcours de vie.
Vous accompagner dans toutes les dimensions de la procédure
Droit pénal
Notre cabinet intervient à vos côtés dans toutes les étapes de la procédure relevant du droit pénal. Nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités judiciaires pour une prise en charge rapide de votre plainte :
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Assistance lors du dépôt de plainte et des confrontations : Un avocat vous assiste pour vous protéger et renforcer votre dossier.
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Représentation en procédure pénale : Nous vous représentons lors de la constitution de partie civile et pendant les audiences, en défendant rigoureusement vos intérêts.
Droit de la famille
En parallèle de la procédure pénale, nous vous assistons dans les démarches en droit de la famille pour garantir une prise en charge globale :
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Procédures de divorce ou de séparation.
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Questions relatives à la garde des enfants et aux demandes de pensions alimentaires.
Constitution de dossier, preuves et audience
Nous vous guidons tout au long de la procédure en vous expliquant vos droits et en vous aidant à rassembler tous les éléments essentiels pour constituer un dossier complet et convaincant :
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Assistance dans la collecte des preuves : Nous vous aidons à obtenir et organiser les témoignages, rapports médicaux et constats de blessures.
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Support personnalisé : Notre objectif est de vous fournir un accompagnement sur-mesure pour aborder sereinement chaque étape.
Vous faire obtenir réparation des préjudices subis
Préjudices corporels, psychologiques, matériels
Le cabinet vous accompagne pour obtenir la réparation intégrale des préjudices subis :
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Indemnisation des blessures corporelles et des souffrances endurées, qu'il s'agisse de blessures physiques ou de douleurs chroniques.
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Compensation pour les préjudices psychologiques : anxiété, stress post-traumatique, dépression, ou altération de la qualité de vie.
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Prise en charge des pertes matérielles ou économiques : dommages aux biens, frais médicaux, pertes de revenus, préjudice de carrière ou préjudice scolaire pour les mineurs.
Que faire en cas d’auteur insolvable ?
Le cabinet Plouton dispose d'une expertise approfondie des mécanismes d'indemnisation des victimes, y compris dans les cas où l'auteur des violences est insolvable. Pour un exposé détaillé, nous vous invitons à consulter notre page dédiée à l'indemnisation des victimes d'infraction pénale.
L’après, notre approche pluridisciplinaire et humaine
Soutien psychologique
Le cabinet collabore avec des psychothérapeutes expérimentés pour offrir un soutien psychologique adapté, essentiel pour aider les victimes à se reconstruire après le traumatisme des violences.
Associations partenaires
Nous travaillons en partenariat avec des associations de victimes de féminicide ou de lutte contre les violences faites aux femmes. Elles offrent un espace d'écoute, de partage, de soutien et peuvent accompagner les victimes dans leurs démarches.
Justice restaurative et prévention de la récidive
Convaincus que la lutte ne peut se limiter à l'aspect juridique, nous pouvons mettre les victimes en relation avec des professionnels de la justice restaurative. Nous soutenons également le travail des centres de prise en charge des auteurs de violences conjugales (CPCA) qui visent à prévenir la récidive par un accompagnement complet des auteurs.
Je prends rendez-vous
maintenant !
Les rendez-vous sont pris dans les 7 jours. En cas d’urgence, le rendez-vous peut être immédiat et même en dehors des horaires habituels du cabinet.
Horaires d'ouverture Cabinet Plouton
Le cabinet Plouton est ouvert de 9h00 à 19h30, du lundi au vendredi.
Contact téléphonique
05 56 44 35 96
Adresse du cabinet principal
45 Cours d'Alsace-et-Lorraine
33000 Bordeaux
Fonctionnement du cabinet
Nous vous invitons à nous contacter en priorité par le biais du formulaire, en nous laissant vos coordonnées téléphoniques. Un avocat prendra ensuite contact avec vous en fonction de la nature de votre demande.
Foire Aux Questions / Violences conjugales et féminicides
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Bracelet Anti Rapprochement
Dans quel cadre un bracelet anti-rapprochement peut-il être ordonné et quelles sont les conditions ?
Le bracelet anti-rapprochement (BAR) peut être imposé dans différents contextes, selon la situation et la procédure en cours. Les principaux cas et leurs conditions sont les suivants :
Procédure civile (ordonnance de protection) : Le Juge aux Affaires Familiales (JAF) peut ordonner le BAR dans le cadre d'une ordonnance de protection.
Durée : En général, le BAR est établi pour 6 mois, renouvelable si une procédure de divorce ou de garde d'enfant est en cours.
Accord de l’auteur : L'accord de l'auteur des violences est requis ; en cas de refus, le juge peut saisir le parquet pour ouvrir une enquête pénale et imposer le BAR.
Procédure pénale : Le BAR peut être prononcé en tant que mesure punitive lors d’une condamnation ou être ordonné par un juge d'instruction ou un juge des libertés et de la détention dans le cadre d’un contrôle judiciaire.
Durée : La durée initiale est de 6 mois et elle ne peut excéder 2 ans.
Aménagement de peine : Après un jugement, la juridiction pénale peut mettre en place un BAR dans le cadre d’un aménagement de peine, lorsque l’auteur des violences a été reconnu coupable et condamné.
Conditions générales d’application :
Risque de rapprochement : Il doit exister un risque réel que l’auteur des violences se rapproche géographiquement de la victime, malgré une interdiction prononcée par le juge.
Protection équilibrée : Le juge doit équilibrer la protection de la victime avec le respect de la dignité, de l'intégrité et de la vie privée, familiale et professionnelle de l’auteur.
Insertion sociale : La mise en œuvre du BAR ne doit pas entraver l’insertion sociale de l’auteur, en tenant compte de la localisation de son domicile et de son lieu de travail.
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Bracelet Anti Rapprochement
Qu'est-ce qu'un bracelet anti-rapprochement (BAR) et comment fonctionne-t-il ?
Un bracelet anti-rapprochement (BAR) est un dispositif de surveillance électronique mobile mis en place pour lutter contre les violences conjugales. Instauré par une loi du 28 décembre 2019 et un décret du 23 septembre 2020, il vise à garantir la sécurité de la victime en contrôlant la présence et les déplacements de l’auteur des violences. Voici ses principaux modes de fonctionnement :
Géolocalisation : Le bracelet est porté par l’auteur des violences à la cheville et utilise la technologie GPS pour le localiser en temps réel.
Dispositif pour la victime :La victime reçoit quant à elle un boîtier qu’elle doit garder sur elle.
Ce boîtier permet également sa géolocalisation et lui offre la possibilité d’envoyer une demande d’intervention urgente via un bouton SOS, de contacter un pôle téléassistance disponible 24h/24, ou d’envoyer des SMS préenregistrés.
Périmètre de sécurité défini par le juge :
Zone de pré-alerte : Un rayon de 2 à 20 kilomètres autour de la personne protégée.
Si l’auteur franchit cette zone, des opérateurs techniques le contactent pour lui demander de changer de direction.
Zone d'alerte : Un rayon de 1 à 10 kilomètres autour de la personne protégée.
Si ce périmètre est dépassé, les forces de l'ordre sont immédiatement informées.
Alertes et interventions :Si l’auteur se rapproche du domicile ou du lieu de travail de la victime, il reçoit une alerte lui demandant de s’éloigner.
En cas de maintien dans la zone interdite, un centre de contrôle est prévenu et contacte immédiatement les forces de l'ordre.
Autonomie et recharge : Chaque appareil dispose d'une autonomie de 48 heures.
L’auteur des violences est tenu de recharger régulièrement son bracelet, sous peine d’être en infraction.
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CIDFF
Quels types de services concrets le CIDFF propose-t-il aux victimes de violences conjugales ?
Les CIDFF offrent une gamme étendue de services pour les victimes de violences conjugales, incluant :
◦ Information juridique : Les CIDFF peuvent vous informer sur vos droits, les procédures à suivre (dépôt de plainte, demande d'ordonnance de protection, divorce), et les recours possibles.
◦ Accompagnement : Les CIDFF peuvent vous accompagner dans vos démarches administratives et judiciaires, et vous orienter vers les professionnels compétents (avocats, psychologues, assistantes sociales).
◦ Soutien psychologique : Certains CIDFF proposent un soutien psychologique pour aider les victimes à surmonter le traumatisme lié aux violences.
◦ Orientation : Les CIDFF peuvent vous orienter vers les structures d'hébergement d'urgence et les autres services adaptés à votre situation.
◦ Groupes de parole : Certains CIDFF proposent des groupes de parole pour les victimes de violences, afin de briser l'isolement et d'échanger avec d'autres personnes vivant des situations similaires.
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CIDFF
Qu'est-ce qu'un CIDFF et quel est son rôle ?
Un CIDFF est un Centre d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles. Ces centres ont pour mission principale d'assurer gratuitement l'accès des femmes à l'information sur l'ensemble de leurs droits. Ils proposent un accueil, une écoute, un accompagnement et une orientation pour toutes les femmes, en particulier celles victimes de violences conjugales. Ils peuvent vous informer sur vos droits en matière de violences, de divorce, de droit du travail, d'accès au logement, etc. Les CIDFF font partie des structures vers lesquelles le numéro d'aide aux victimes, le 116 006, peut vous orienter.
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Ma situation
Comment savoir si je suis victime de violences conjugales et quelles en sont les formes ?
Les violences conjugales ne se limitent pas aux agressions physiques. Il s’agit d’un ensemble de comportements visant à exercer un pouvoir et un contrôle sur la victime. Elles se manifestent notamment par :
Violences physiques : Usage intentionnel de la force (coups, gifles, brûlures, etc.).
Violences psychologiques : Insultes, menaces, harcèlement moral, isolement, dévalorisation et chantage affectif.
Violences sexuelles : Toute contrainte à subir des actes sexuels non consentis, y compris le viol conjugal.
Violences économiques : Contrôle abusif des finances ou privation de ressources financières.
Si vous reconnaissez ces comportements dans votre relation, sachez que vous êtes légalement protégée et que ces agissements sont passibles de sanctions.
Vous pouvez également consulter le "violentomètre", un outil accessible à tous sur internet, qui permet d'identifier les violences dont vous êtes victime.
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Ma situation
Qu'est-ce qu'un CPCA et en quoi cela me concerne-t-il ?
Le Centre de prise en charge des auteurs de violences conjugales(CPCA) est une structure dédiée à l’accompagnement des auteurs de violences par des suivis psychothérapeutiques, médicaux et socioprofessionnels.
Même si ces centres s’adressent directement aux auteurs, leur action contribue à réduire le risque de récidive. Ainsi, le suivi de votre agresseur dans un CPCA peut indirectement renforcer votre sécurité en montrant l’engagement de la société à traiter la problématique des violences conjugales.
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Ma situation
Que se passe-t-il si je décide de quitter mon domicile en cas de violences conjugales ?
La loi prévoit plusieurs mesures pour vous protéger lorsque vous décidez de quitter le domicile en cas de violences conjugales :
Attribution du logement :
Le juge aux affaires familiales peut attribuer la jouissance du logement conjugal à la victime, tout en imposant éventuellement à l’agresseur la prise en charge des frais liés à ce logement.Dissimulation d'adresse :
Pour votre sécurité, le juge peut autoriser la dissimulation de votre adresse. Vous pouvez, par exemple, élire domicile chez votre avocat, le procureur ou une personne morale qualifiée.Fin de la solidarité locative :
Selon l'article 8-2 de la loi de 1989, en informant votre bailleur par lettre recommandée (accompagnée d’une ordonnance de protection ou d'une condamnation pénale de l’agresseur), la solidarité entre les colocataires peut être levée, vous permettant de ne pas supporter seul(e) l'intégralité des loyers.Aides financières :
En complément de l’aide universelle d'urgence, des dispositifs d’accompagnement financier et une aide au logement peuvent être mis en place pour faciliter votre transition vers une situation plus sûre.
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2012 > 2025